De la pratique à l’oeuvre

« Troubles »

Par les participants de l’atelier Théâtre du Local
De Don Juan de Molière à l’autre Don Juan d’Édouardo Manet
De Goldoni à Tardieu, de Tchekhov à Durringer…

© Andrei Lazarev

Les participants de l’atelier théâtre du Local dirigé par Gabriel Debray se sont prêtés sur le scène du théâtre au jeux du troubles amoureux. Nous vous convions à venir découvrir ces miroirs déformants de nos émois, de nos passions.

Avec les pratiques artistiques amateurs, des personnes d’âge et de milieux différents viennent au Local pour s’exprimer et se rencontrer : Jouer, danser, lire à haute voix, écrire, se parler aussi. Les intervenants sont des artistes professionnels expérimentés dans l’animation d’ateliers, investis dans des actions culturelles, impliqués dans des projets de création.

Mise en scène : Gabriel Debray

Avec les participants de cet atelier : Géraldine Balanche – Jacquet, Marie Bazille, Philippe Bonnet, Michel Dréano, William Goussanou, Racida Habibi, Emilie Herbreteau, Houda Hichri, Sylvie Joly, Maryan Petit, Jean – François Vidal

Théâtre

Allers – Retours d’Ödon von Horváth

Compagnie Ceci n’est pas une tortue
Traduction : Henri Christophe
Mise en scène : Marion Bosgiraud
Assistanat à la mise en scène : Sabine Bruschet
Confection scénographique : Mikaël Gauluet
Accessoires : Ariane Chapelet
Création Maquillage : Ophélie Charpentier
Lumières : Mikaël Gauluet, Arthur Oudot
Création musicale : Caroline Dumontier, Clara Desautels
Avec : Eloïse Bloch, Amine Chaïb, Nina Cruveiller, Caroline Dumontier, Mikaël Gauluet, Arthur Oudot, Marc Stojanovic, François Vernaudon
Avec le soutien de La Grange d'Adrien et l'Atelier des Forges (lieux de création)

© Nathan Anderson

Qu'est-ce qu'une frontière? Une ligne. Rien qu'on ne puisse franchir en un pas. Et pourtant certains en font tout un plat. Il était une fois un pont jeté entre deux pays. Sur ce pont, un commerçant, Havlicek, est expulsé d'un côté de la frontière, pour cause de faillite, et refusé de l'autre, faute de papiers en règle. Contraint de faire des allers-retours sur ce triste morceau de bois, entre deux postes de douane, il rencontre de truculents personnages et bouleverse la vie locale.

Danse - Stage & Bal

Voyage aux sources de la danse

Cie Echinops

« En avant deux ! » « balancé ! » « traversée ! » … Galop, cortège, mains en tresse, chaîne des dames… Danses à partager, pour le plaisir du mouvement, sur de belles musiques, variées et entraînantes, s’adressant à tous.

Hélène Marc propose un stage de découverte des danses de la Renaissance aux danses de tradition populaire. Ce parcours abordera les danses des régions de France, Bretagne, Auvergne, Alsace, Gascogne, Vendée… avec quelques échappées vers le Québec, l’Angleterre, les USA.

Les pas fondamentaux de la danse traditionnelle seront transmis aux participants, dans la pratique des pas de base - marche, pas chassés, sautillés, polka -l’expérimentation des formes - cercle, carré, ligne-à deux, à quatre et plus ! Une occasion de découvrir ce répertoire, témoignage de la richesse chorégraphique de l’œuvre populaire dansée. La musique sera la partenaire indispensable et les participants danseront les oreilles en éveil !

Le stage se terminera avec un bal ouvert à toutes et tous ; les participants le lanceront en reprenant toutes les danses découvertes.

Hélène MARC est danseuse chorégraphe, titulaire du diplôme d’État en danse contemporaine et de la licence des Arts du spectacle. De 2005 à 2016, elle a enseigné la danse traditionnelle et contemporaine à l’Académie Municipale de Danse de Vitry sur Seine Sa démarche crée des liens entre les deux grandes familles de l’histoire de la danse - contemporaine et traditionnelle -, dans le respect des caractéristiques propres à ces deux expressions artistiques. Son désir vise à mettre en place des passerelles entre une pratique contemporaine et un savoir ancien pour s’approprier ces répertoires et aller vers des traditions dansées à créer.

Stage du vendredi 5 au dimanche 7 avril :

• Vendredi 5 avril 2019 de 19h00 à 22h00 - Initiation aux danses
• Samedi 6 avril de 11h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00 - Appropriation des danses
• Dimanche 7 avril de 14h00 à 15h30 - Échauffement
• Bal dimanche 7 avril de 16h00 à 19h00 – Ouvert à toutes et tous

Stage Pilates

Tout ce qu’on devrait savoir sur le travail avec les ballons

La méthode Pilates permet d’équilibrer le corps en détendant les groupes musculaires raides et en tonifiant les muscles faibles. Insistant sur la respiration, le corps se réajuste et s’allonge en douceur, prévenant les douleurs provoquées par une mauvaise posture.

Pourquoi un travail avec les ballons ?

Qu’ils nous soutiennent dans l’effort ou nous permettent de nous relâcher, les ballons sont une invitation ludique au travail du corps.

Danseuse contemporaine, chorégraphe et pédagogue, Claire de Monclin questionne les liens qui nous unissent à travers les mouvements du corps. Autour de propositions semblables, enfants et adultes, amateurs et professionnels, sont amenés à partager un moment qui trouve un écho en chacun. Différentes formes naissent de ce travail selon les contextes : chorégraphies, bals modernes, performances ou déambulations dansées. Claire de Monclin développe des collaborations avec d’autres artistes, notamment des plasticiens et travaille régulièrement avec le Centre Pompidou et le Musée d’Histoire de l’Immigration. Elle monte la section enfant aux RIDC, forme les étudiants au D.E et obtient le C.A. en 2009.

Clin d’oeil

Un amour sans résistance

Pièce de Gilles Rozier, d’après son roman Un amour sans résistance Ed. Denoël, Paris, 2003.
Lecture partagée par Xavier Béja & Chantal Pétillot
Mise en lecture de Gabriel Debray
Une production Ombre en lumière
Création au théâtre Le Local en octobre 2019

© Razaan Shrestha

« La porte s’est ouverte, on a poussé un groupe vers l’intérieur, des juifs. Le jeune homme était parmi eux, en civil, majestueux. »

En France, durant l’Occupation, le narrateur, dont nous ignorons le genre, raconte sa vie « normale » pendant la guerre. Germanophile, enseignant l’allemand dans un lycée, il cache ses livres interdits par les nazis : Stefan Zweig, Thomas Mann, Ödon Von Horvàth …
Traducteur obligé de la Gestapo, sa route croise celle d’Herman, un jeune juif, et le sauve de la déportation.
Commence alors une histoire amoureuse…

Résister ou collaborer ?

Comment face à la réalité, notre conscience nous incite-t-elle à réagir ou non ?
Comment ne pas se rendre complice d’un système que l’on rejette ?
À partir de cette pièce qui se déroule pendant la période grise de notre histoire, le public d’aujourd’hui s’interrogera sur la notion d’engagement.

Gilles Rozier est écrivain, traducteur de l’hébreu et du yiddish et éditeur. Il a été directeur de la Maison de la culture yiddish de 1994 à 2014 et, en 2016, a fondé les éditions de l’Antilope.

Un amour sans résistance est un roman paru aux éditions Denoël en 2003, en collection Folio en 2005. Ouvrage traduit en 12 langues.

Réservation indispensable :
gabrieldebray1059@gmail.com

ou au 01 43 63 41 61

http://www.lilasenscene.com

Danse

Conférence dansée

Cie. « à fleur de peau »
Tous publics

©  Antonio Maniscalco

& dans le cadre des festivités de 30 ans de la Cie

Denise Namura et Michael Bugdahn de la cie. « à fleur de peau » parleront de leur travail et de leur démarche créative tout en les illustrant par des extraits de leur répertoire.

Présentée de façon informelle, la « conférence dansée » s'adresse à tout genre de public - non avertis et initiés bienvenus -. Il suffit d'avoir envie de connaître les pourquoi et les comment d'un travail de création et de recherche et de jeter un regard derrière les coulisses.

La compagnie et sa trajectoire

La brésilienne Denise Namura et l’allemand Michael Bugdahn fondent leur compagnie à Paris en 1989. À ce jour, ils ont créé une quarantaine de spectacles pour « à fleur de peau » et d’autres compagnies comme le Ballet National de la Ville de São Paulo, la Cia. Portuguesa de Bailado Contemporâneo et le Bernballett. La compagnie a participé à de nombreuses manifestations internationales de renom et tourné ses créations dans une quinzaine de pays ; elles ont été primées à plusieurs reprises. La compagnie a eu comme principaux partenaires : Cie Maguy Marin/CCN de Rillieux-la-Pape, la Maison de la Danse de Lyon, la Fondation BNP Paribas, l’ADAMI, l’ONDA et le Centre National de la Danse de Pantin (accueil studio).

Démarche artistique

Denise Namura et Michael Bugdahn considèrent la chorégraphie comme un moyen pour véhiculer l'émotion, la forme porteuse d'une signification concrète. Basée sur le corps dans son intégralité comme instrument polyvalent, leur démarche artistique s'appuie sur les moyens d'expression de différentes disciplines. La théâtralisation du mouvement dansé, le tragi-comique et l’émotion sont des éléments indissociables du développement de leur discours dansé. En prônant le métissage des genres, ils explorent la condition humaine avec délicatesse, générosité et humour afin de réaliser un partage immédiat avec le spectateur.

Parallèlement à leur travail de création, ils encadrent d'innombrables stages et ateliers, s'adressant aussi bien aux professionnels qu'à un public amateur, ainsi que des ateliers de sensibilisation pour enfants de tous âges. Ils travaillent également avec des publics plus spécifiques, psychiatriques par exemple. Depuis plusieurs années, ils mènent des collaborations artistiques avec d’autres compagnies comme la transmission du répertoire pour le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Poésie

Le Printemps des Poètes
Poètes d’ici & d’ailleurs

©  Thierry Dubreuil

Le Local participe à la manifestation nationale Le Printemps des Poètes avec l’évènement annuel « Poètes d’ici et d’ailleurs ».

Une occasion de faire se rencontrer les divers publics accueillis au Local : participants des ateliers, des actions culturelles menées, artistes de l’association Ombre en lumière, Poètes associés de longue date, habitants et habitantes du quartier. Dans une belle prise de risque partagée, tous viennent lire, dire et entendre des poèmes d’ici et d’ailleurs. Tous participent à ce croisement des publics qui est l’un des objectifs majeurs de l’asso¬ciation Ombre en Lumière.

Cette année, la scénographie de Poètes d’ici et d’ailleurs est investie par le photographe Thierry Dubreuil. Une installation présentera des extraits du « Crépuscule des idoles », une série de portraits. En écho au thème annuel de la manifestation nationale – la beauté – cette série retrace la quête de l’individu vers sa propre finitude.

Avec le soutien de la CGET et de la Ville de Paris

http://www.printempsdespoetes.com

Rencontre Ombre en lumière

Festival Bobines sociales - Projection

Durée 1h40
Un film de Kaveh Bakhtiari
Collaboration artistique : Marie-Eve Hildbrand
Montage : Sou Abadi, Kaveh Bakhtiari, Charlotte Tourrès
Mixage : Etienne Curchod
Musique originale : Luc Rambo
Production Louise Productions & Kaléo Films

©  L'escale

L’idée d’un festival du film social a fait son chemin depuis le milieu de l’année 2003, année de naissance de l’association Pavé et Manivelle. Celle-ci a, dès le début, concentré ses efforts dans l’organisation de sa manifestation annuelle : le festival Bobines Sociales. Le festival se déroule dans des lieux partenaires pour des séances « Hors les murs » gratuites et, le temps d’un long week-end, à La Bellevilloise dans le 20e arrondissement de Paris. Il s’agit de montrer des films connus ou pas, souvent autoproduits ou peu diffusés, indépendants et pluriels, qui abordent des questions et des thèmes ignorés ou peu traités dans les circuits commerciaux.

Et surtout, en s’appuyant sur ces films qui donnent à penser, il s’agit de favoriser les échanges entre des réalisateurs, des cinéastes, des acteurs de milieux associatifs… et bien sûr le public. Dans le cadre de l’édition 2019, Le Local accueille le festival Bobines sociales vendredi 15 février à 20h avec la projection du film documentaire de Kaveh Bakhtiari, « L’escale ». À l’issue de la projection, débat animé par Claire Blain Kramer.

« L 'escale » de Kaveh Bakhtiari, 2013.

Chronique intense d'un refuge d’exilés iraniens à Athènes. Le réalisateur Kaveh Bakhtiari s'apprête à se rendre en Grèce à l'occasion d'un festival afin d'y présenter un court métrage de fiction (La Valise) quand il apprend que son cousin, exilé iranien, s'y trouve aussi. Celui-ci vient de purger trois mois de prison pour immigration illégale. Le réalisateur décline l'invitation et s'installe avec son cousin et d'autres migrants dans la « pension » : une vieille buanderie transformée en appartement refuge dans la banlieue d'Athènes. Il y restera près d'un an et se lance dans le portrait de ces exilés, en transit (ils espèrent rejoindre la France, la Suisse et le Canada), coincés là dans l'attente de papiers.

Festival Bobines Sociales du 10 au 15 février 2019

Pour retrouver le programme : http://www.bobines-sociales.org

Danse jeune public

Slang ou le bruit de la langue

Compagnie L’éclaboussée
À partir de 2 ans
Chorégraphie : Céline Dauvergne
Interprétation : Stéphanie Moitrel et Virginie Thomas
Scénographie : Céline Dauvergne et Loïc Leroy
Lumières : Séverine Rième
Costumes : Elise Garraud

©  Richard Sandra

Dans Slang, Céline Dauvergne s’intéresse à l’acquisition de la parole chez l’enfant lors des quatre premières années de vie.

Slang parle du pouvoir de la parole, de sa capacité à toucher l’autre, à partager ce qui se passe à l’intérieur de nous, à habiter le monde de ses images.

Slang parle des enfants, de leur rapport sensuel, primaire, parfois sauvage au corps et au langage. De leur rapport au présent. De leur goût du jeu.

Slang propose un univers de grande liberté où le rire et la peur ne sont jamais loin l’un de l’autre, un univers où l’absurdité prévaut.

Avec le soutien du Jardin d’enfants Marcadet de la Mairie de Paris, Le Carreau de Temple (Paris), La Minoterie - scène conventionnée jeune public (Dijon), L’échangeur – CDCN Hauts de France, La maison des Métallos (Paris), Le Centre National de la Danse (Pantin) pour des mises à disposition de studios, la Mairie du 18ème, Le Théâtre Le local (Paris), la bibliothèque municipale Maurice Genevoix (Paris), le Centre social et culturel Rosa Parks (Paris)

Théâtre

Ce que j’appelle oubli

Wor(l)ds … Cie
De Laurent Mauvignier, Éditions de Minuit (2011)
Mise en scène et scénographie Philip Boulay
Avec la collaboration artistique et chorégraphique Caroline Marcadé
Avec : Vincent Ozanon
Création Lumières : Stéphane Loirat
Création Son : Jean-François Domingues
Administration de production Jean-Christophe Boissonnade
Coproduction: Wor(l)ds…Cie, le Théâtre de l’Oriental de Vevey (Suisse). Avec les soutiens du CDN de Normandie Rouen, SN de Beauvais, l’Espace Bernard-Marie Koltès SC Metz. Avec l’aide de la DRAC Ile-de-France et le concours de la Ville du Pré Saint- Gervais

©  Giovanni Ambrosio/Black Spring Graphics

Des existences que la misère rend transparentes.

C’est par une phrase, unique, sans majuscule initiale et sans point final, que s’offre à nous ce récit. Un jeune homme entre dans un supermarché et prend une canette de bière dans un rayon, la boit. Quatre vigiles l’entourent, l’arrêtent et l’entraînent dans les réserves. Puis le battent à mort.

Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers survenu à Lyon, en décembre 2009 au magasin Carrefour de Lyon Part-Dieu. Quatre vigiles ont tué Mickaël Blaise, 25 ans, martiniquais. Une caméra de surveillance a tout enregistré. Il est mort la cage thoracique enfoncée. Lors du procès, le procureur a dit qu’un homme ne devait pas mourir pour si peu (une canette).

À travers « Ce que j’appelle oubli », Mauvignier donne voix à quelqu’un dont le parcours social l’en prive. Cette parole, adressée au petit frère de la victime, fait entendre le silence de celui qui s’est fait lyncher et assassiner. Le petit frère, lui aussi, reste silencieux. En s’adressant à nous, cette parole nous donne le statut du frère. Peut-être de frère humain...

Théâtre jeune public

Bouli Miro

À partir de 6 ans
Durée : 1h 15
Sur un texte de Fabrice Melquiot
Mise en scène : Nina CruveIller & Nina Ballester
Avec : Eloïse Bloch, Antoine Boucher, Constance Gueugnier, François Chary, Léa Rivière, Hugo Tejero
Direction musicale : Edouard Demanche
Compagnie Ah si c’est comme ça !

©  Marion Bosgiraud

Quand Daddi Rotondo rencontre Mama Binocla, ça donne un bébé obèse et myope : Bouli Miro !

Malgré le cocon familial douillet, Bouli est souvent submergé par « les Larmes du Ventre Tordu », la vie lui fait peur : il a peur de crier, peur de la fumée des cigarettes, peur du noir, peur de rire.

Quand Bouli rencontre pour la première fois sa cousine Petula Clark, c’est le coup de foudre! Impossible de se passer l’un de l’autre, ils marchent tous deux sur « le Fil d’Amour à Durée Eternelle »...

Mais quand Petula part vivre en Espagne avec ses parents, Jean-Michel Clark et Marie-Jeanne Clark, Bouli rencontre l’école et ce qu’elle porte de violence.

Que se passera-t-il quand Bouli deviendra une star de la pub aux côtés de Sharon Stone ?

Quand Petula reviendra d’Espagne après sa rencontre avec la paella ?

Ils tendront alors le « Fil d’Amour » dans un voyage interdit qui bouleversera leurs croyances et leurs espérances.

Représentations & Horaires :

- Scolaires : vendredi 21 décembre à 9h30 et 13h30
- Samedi 22, dimanche 23, lundi 24 décembre à 15 h

Théâtre

Les pavés de l'enfer

Mise en scène & écriture : Sarah Pèpe
Scénographie et création lumière : Cynthia Lhopitallier
Avec : Conrad Leroy, François Orfanidès, Martine Tanielian, Aurélie Youlia, Sarah Pèpe
Musique : Morgane Klein

©  Mike Wilson

Un couple décide d’héberger une personne sans domicile fixe.

La pièce retrace l’histoire de cet accueil, en même temps que d’autres formes d’accompagnement qui jalonnent l'existence du « SDF », par le conseiller emploi ou une conseillère insertion notamment.

Petit à petit, l’enthousiasme du début, toutes les «bonnes volontés », se transforment en attente insatisfaite  et chacun.e se met à attendre et à réclamer des comportements de reconnaissance, et lui dénie tout droit au repos et à la solitude, et surtout le droit à être une personne qui excède la figure de celui qu’on aide.

Comment survivre dans un tel contexte ?

Ce texte a bénéficié de l’aide à l’écriture Beaumarchais – SACD

Théâtre, conte

Invitation au voyage, une trilogie contée

Montage des textes & interprétation: Laurent Contamin Mise en scène : Lorena Felei - « En attendant Dersou »
Regards extérieurs : Mathieu Couzinié-Maguelon, Anne-Marie Pann - « En pure perte »
Lumières & sons : Norbert Richard
Production : Compagnie Fond de scène / Compagnie du Souffle 14

©  Andrew Neel

Du 5 au 22 octobre Laurent Contamin propose trois monologues, de petites formes théâtrales et littéraires. Initialement indépendantes, celles-ci sont programmées au Local sous la forme d’une trilogie.

Avec En pure perte, L. Contamin interroge « l’être humain » dans une langue simple et actuelle. Un voyage dans la pensée allemande de la fin du 19e siècle (Kleist, Rilke, Büchner). Ce monologue se place du côté de l’Allemagne, pour faire se rencontrer dans un geste créatif, cent ans après la Grande Guerre, les cultures française et allemande.

Juby retrace la vie et l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry de 1926 à 1944 autour de trois pôles décisifs de sa vie : le désert, les relations humaines, le don de soi. Le cheminement d’un homme à la fois acteur engagé dans l’action et spectateur du monde et des hommes. Aux rives du milieu du 20e siècle en France, se poursuit le voyage dans la pensée européenne des deux derniers siècles, initié avec « En pure perte ».

En attendant Dersou s’intéresse à la Russie des derniers feux du tsarisme. Ce texte poétique a été écrit en regard des 64 clichés de forêt du photographe François Louchet, et des traces laissées par le roman d'origine, « Dersou Ouzala » de Vladimir Arseniev et le film d'Akira Kurosawa qui en avait été tiré en 1974. Tout à la fois récit initiatique, roman d'amitié et d'aventure, fable écologique, « En attendant Dersou » clôt la trilogie des petites formes contées théâtralisées.

Programmation en alternance / Le dimanche programmation de 2 spectacles – entracte de 25 minutes

Vendredi 5 octobre – 20h30 : Juby
Samedi 6 octobre – 19h : En attendant Dersou
Dimanche 7 octobre – 17h : En pure Perte suivi de Juby
Lundi 8 octobre – 19h : En pure Perte

Vendredi 12 octobre – 20h30 : En attendant Dersou
Samedi 13 octobre – 19h : En pure Perte
Dimanche 14 octobre – 17h : En pure Perte suivi d’En attendant Dersou
Lundi 15 octobre – 19h : Juby

Vendredi 19 octobre – 20h30: En pure Perte
Samedi 20 octobre – 19h : Juby
Dimanche 21 octobre – 17h : En attendant Dersou suivi de Juby
Lundi 22 octobre – 19h : En attendant Dersou

Lancement de saison

Corps & âmes

© Hal Gatewood

Venez découvrir la nouvelle programmation saison 2018/2019 en présence des artistes programmés.

Corps et âmes traversent les différents propositions artistiques de cette nouvelle saison. Un voyage intérieur dans le passé et dans la pensée, la quête d’un individu pour être autonome et vivre libre, l’aventure d’un enfant pas comme les autres, le cri d’un sans abri, un exil absurde entre deux frontières…. Car au théâtre chacun paye de sa personne, « corps et âmes » : les acteurs en incarnant leur rôle et les spectateurs par leur présence et leur disponibilité.

Les artistes accueillis agissent avec leurs créations pour questionner le monde dans lequel nous vivons, s’interroger ensemble sur la justice sociale. Quel regard portons- nous sur l’autre ? Cette saison est plus que jamais à l’image de notre démarche au Local : créer les conditions pour que les gens se rencontrent ; pour sortir du cloisonnement des origines, des milieux sociaux, des différents âges et des genres.