Création de l'équipe artistique


2023

T_ES_OUT'es où ?

Une pièce co-écrite au plateau par Gabriel Debray & Chantal Pétillot
Interprétation Chantal Pétillot
Mise en scène Gabriel Debray
Spectacle tout public à partir de 11 ans

 

Avoir sa place,
Être à sa place,
Rester à sa place
Être déplacé, remplacé,
Prendre place…

Ce spectacle est né des interrogations autour du thème de la place : la famille, le couple, le monde du travail, la vie sociale...
De l’intime au politique, elle traverse chaque vie.

 

« T’es où ? » est un spectacle de 55 minutes, co-construit par le metteur en scène Gabriel Debray et la comédienne Chantal Pétillot dans une écriture au plateau, à partir d’improvisations sur la question de la place.
Le personnage qui a émergé n’a pas eu sa place dans sa famille, dans le monde du travail -déplacée, remplacée- dans son couple, avec son fils…

 

 

Diffusion 2023 – 2024

Printemps 2024

Du 1er au 4 mars 2024 : théâtre Le Local, 18 rue de l’Orillon 75011 Paris

Automne 2023

14 & 15 octobre 2023 : représentations en appartement 75011 Paris
22 novembre 2023 : Théâtre de l’Opprimé, dans le cadre de Scènes sur Seine 2023 - Rencontres professionnelles artistiques en Île de France

Été 2023

18 juillet 2023 : Monsempron – Libos, cour du prieuré
19 juillet 2023 : Tournon d’Agenais, cour de l’école élémentaire
08 août 2023 : Monflanquin, cour Bernard Palissy

Printemps 2023

Du 10 au 12 mars 2023, sortie de résidence, Théâtre Le Local, 18 rue de l’Orillon 75011 Paris

 

Critiques : presse, blog

La Dépêche mardi 05 septembre 2023, « Chantal Pétillot une comédienne à ne pas perdre de vue ! » par M-P Rabez

50-50 magazine : « Chronique l’air du psy : T’es où ? » par D. Charlemaine : https://www.50-50magazine.fr/2024/03/26/me/



plaquette des ateliers du local Télécharger le Dossier artistique

 


LE PARI DE LA COMMUNE

Le pari de la commune

Hommage à l'héritage de la Commune de Paris,
République sociale de 72 jours
entre le 18 mars et le 28 mai 1871

Vendredi 28 mai 2021 à 19h
Au 17 rue de la Fontaine au Roi (au croisement de la rue de la Pierre - Levée)

 

Mise en scène : Gabriel Debray & Cathie Couronne
Interprétation : Christophe Auzolles, Xavier Béja, Nina Cruveiller, Stéphane Deffié, Yasser Nassif, Chantal Pétillot, Cyril Levi-Provençal, Michèle Taïeb et Vincent Viotti
Chant : Claire Chiabaï
Musique : Nicolas Cambon & The Improbubble Bang, Gabi Levasseur - accordéon
Avec la participation de : Niaouli Auzolles, Olivier N’Cho & Thierry Poutrain (Les crieurs de journaux)
Costumes : Roméo Pierre François
Scénographie : Eloi Miehe & Christine Peter – Atelier de la voûte
Affiches, tracts et bannières : Patrick Pinon
Effets spéciaux : Jean - François Lemaire – Pyrofolie's
Régie Générale : Félicia Delcroix
Sonorisation : Thomas Bonnel
Effets spéciaux Jean - François Lemaire - Pyrofolie's
Attachée de presse : Barbara Augier

 

« L’histoire de la Commune de 1871 a été fabriquée par des escamoteurs » écrit P.O Lissagaray.
Je souhaite donner à voir et à entendre ce que l’on nous a trop longtemps caché :
- l’idéal de la République Sociale et Universelle de la Commune, avec ses idées novatrices, ses revendications sociales et politiques
- le rôle des femmes durant ces 72 jours
- les 20 000, 30 000 Parisiens et Parisiennes qui ont été massacrés durant la semaine sanglante entre le 21 et le 28 mai 1871.
Je souhaite faire découvrir, par certains de leurs écrits, la pensée et les paroles d’André Léo sur l’égalité, d’Eugène Varlin sur l’asservissement des travailleurs.
Cela résonne tant avec ce que nous vivons aujourd’hui.
Je souhaite donner la parole à Louise Michel, aux « souvenirs d’une morte vivante » de Victorine Brocher et aux propos de Jules Vallès.
Je souhaite rendre grâce à Prosper Olivier Lissagaray et à ses écrits, lui, tout à la fois témoin et acteur, reporter de guerre civile et historien, qui nous a permis de garder la trace vive de cette période si peu transmise.
Je souhaite, enfin, que nous puissions nous recueillir sur le sort de ces hommes et de ces femmes, « sans nom », qui se sont engagés pour leurs idées et qui se sont battus pour vivre libre ou mourir !
Réaliser un tel événement avec une barricade, c’est nécessairement une création dans la rue.
Aussi, c’est naturellement à Catherine Couronne que je me suis adressé, avec son expérience des arts de la rue, pour créer ensembl, « Le pari de la Commune ».

Gabriel DEBRAY

 

"Quand Gabriel Debray m’a invitée à partager cette aventure « du Pari de la Commune », cela m'est apparu comme une évidence. La résonance avec « le spectacle vivant dans la rue » ne faisait aucun doute.
Cette création dans l’espace public ne pouvait pas mieux correspondre à ce que je défends et crois : « L’Art est Public ». Les habitants et les passants vont devenir, avec les artistes, le peuple de Paris.
Les Arts de la rue sont toujours des moments rares de partage d’émotions, conviviaux et démocratiques. 
Ce qui donne encore plus de force à cette création, c‘est l'endroit où elle va se dérouler : le 17 rue de la Fontaine au Roi, emplacement de la dernière barricade de la Commune de Paris, tombée le 28 mai 1871.
Notre barricade sera le lieu où nous mettrons en jeu(x) cette insurrection du peuple de Paris. 

Cathie COURONNE

 

Sur une idée originale de Gabriel Debray d’après des témoignages de certains acteurs de la Commune de Paris
Dans le cadre des commémorations des 150 ans de La Commune de Paris
Une coproduction Art’R – Lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue à Paris et en Île de France & Pyrofolie's - au service des effets spéciaux
Avec le soutien de la Ville de Paris, Cabinet Mémoire et Monde Combattant et de la Mairie du 11e
En partenariat avec Collectif Costume, le F.A.R. - Créatis

 

Remerciements :

Musée Paul Eluard de Saint Denis - ressources documentaires, La Coop Mijotée & Fabrice Mendy - catering
Et à tous celles et ceux qui ont soutenu le spectacle pendant la campagne HelloAsso !

 

Découvrir sur la chaîne Youtube de Télé Bocal des extraits du spectacle et le retour public.

Découvrir sur la chaîne Youtube  Stanko Production le spectacle dans son intégralité.

 

Liens presse & médias :

BClerideaurouge - Béatrice Chaland, vendredi 28 mai 2021

L'humanité, Marie-José Sirach, vendredi 28 mai 2021

Télérama Sortir, sélection mix de Thierry Voisin, 26 mai 2021

Le Point, Baudoin Eschapasse,  18 mars 2021

France Inter - La chronique culturelle de Stéphane Capron, vendredi 28 mai 2021

Radio Libertaire, Tempête sur les planches actualité du théâtre et de la danse, dimanche 23 mai 2021


2019

UN AMOUR SANS RÉSISTANCEUn amour sans résistance

Pièce de Gilles Rozier
D’après le roman Un amour sans résistance, Ed. Denoël, Paris 2003.
Interprété en alternance par Xavier Béja & Chantal Pétillot
Mise en scène : Gabriel Debray Collaboration artistique & chorégraphique : Claire de Monclin
Contribution picturale : Mirella Rosner
Création lumière : Jacques Boüault
Création sonore : Thomas Bonnel

 

«La porte s’est ouverte, on a poussé un groupe vers l’intérieur, des juifs. Le jeune homme était parmi eux, en civil, majestueux.».

 

Quelque part en France occupée, une personne qui enseigne l’allemand cache un Juif dans sa cave. Se noue une liaison dangereuse, une passion nourrie d’ombre et de silence, entre yiddish et allemand, entre résistance et collaboration, une histoire d’amour sur terre battue.

Gilles Rozier, Auteur


Sortir de l’ombre.
Là un homme. Là une femme. Chacun à sa façon va revivre cet amour sans résistance : ces moments les plus heureux de son existence.

« La cave n’a pas bougé. Le cabinet de lecture est intact,
comme le souvenir de ma seule période de bonheur. »

Ce passé est enfoui au fond de la cave où Eros et Thanatos sont réunis dans le silence de l’oubli. Cette femme, cet homme, nomme ce souvenir intime pour le faire sortir de l’ombre et le revivre. Magie de l’instant présent, convoquée par le théâtre.

Sortir de l’ombre c’est aussi nommer sans fard, avec une sincérité déconcertante ce passé peu glorieux de la période de la collaboration sous l’occupation en France par les nazis. La cave est une métaphore. Une allégorie des souvenirs ensevelis depuis longtemps se donne à voir et à entendre.

Partager, ici et maintenant avec le public ce récit où l’engagement se confronte à la compromission c’est interroger chacun de nous aujourd’hui sur notre libre arbitre.

Gabriel Debray, Metteur en scène

 

Réalisé par Guylène Brunet

 

Liens presse/ Presse & web

- « Ambivalence de la passion » par Gilles Costaz, Webthéa (journaliste théâtre pour le Masque et la plume sur France inter) lien hypertexte [https://webtheatre.fr/Un-amour-sans-resistance-de-Gilles]

- « Un amour sans résistance : Histoire d’amour sur terre battue » par Michèle Levy – Taïeb, Culture J lien hypertexte [https://cultures-j.com/un-amour-sans-resistance-histoire-d-amour-sur-terre-battue/]

- «Aimer c’est trahir un peu » par Christian Kazandjian, La grande parade lien hypertexte[https://lagrandeparade.com/index.php/l-entree-des-artistes/theatre/3840-un-amour-sans-resistance-aimer-c-est-trahir-un-peu]

 

Gilles Rozier est écrivain, traducteur (hébreu et yiddish) et éditeur. Il a été directeur de la Maison de la culture yiddish de 1994 à 2014. En 2016, il a fondé les éditions de l’Antilope. « Un amour sans résistance », roman paru en 2003 aux éditions Denoël, en 2005 en Folio, a été traduit en 12 langues.

Gabriel Debray est metteur en scène. Depuis 2001, il est le directeur artistique et pédagogique du Théâtre Le Local

 


2014

Paroles de nègresParoles de Nègres,
poètes de la négritude

Interprétation : Amadou Gaye
Mise en scène : Gabriel Debray
Création lumière : Thomas Bonnel

Paroles de nègres, Poètes de la négritude est une déambulation poétique.

Un homme est seul sur scène : il est la voix, la mémoire des poètes de la négritude. Il s’adresse alternativement tout à la fois à lui même, à la face du monde et à chacun d’entre nous. Sur sa route les poèmes se succèdent, une dramaturgie s’organise par association d’idées, ruptures de tons et changements d’énergies. Les lumières rythment sa parole et créent différents climats propices au voyage.

 

Passionnément
Poétiquement

Je suis au service de cette littérature à part entière qui appartient désormais à la Grande littérature de l'universel.

Amadou Gaye.


Cette poésie moderne concerne l’humanité, elle raconte notre histoire, parle au coeur des hommes qu’elle souhaite réunir. Homme avec la conscience de la nature qui nous a fait naître et celle de notre responsabilité à «être» humain.

Gabriel Debray

Sur les textes des poètes :

Francis Bébey -Cameroun.
Aimé Césaire -Martinique.
Birago Diop -Sénégal.
David Diop -Sénégalo-Camerounais.
Léon-Gontran Damas -Guyane.
Gilbert Gratiant -Martinique.
Langston Hugues -USA.
Jean Metellus -Haïti.
Paul Niger -Guadeloupe.
Jacques Roumain -Haïti.
Léopold Sédar Senghor -Sénégal.
Guy Tirolien -Guadeloupe.

 


2013

La guerre titre provisoire

 

affiche la guerreTexte de Miguel Angel Sevilla
Interprété par Vincent Viotti
Mise en voix : Gabriel Debray
Lumière : Jacques Boüault
Son : Anton Langhoff

La guerre titre provisoire de Miguel Angel Sévilla est une pièce sur l'engagement. Serge, reporter de guerre, blessé au milieu des gravats d'un hôtel en ruine s'adresse à lui-même, à la face du monde, devant sa caméra, sa dernière compagne. Il questionne son rôle de témoin et son engagement.

Tourmenté, il se débat et met en scène ses contradictions avec pour seul témoin «l'œil qui le filme». Dans une exaltation fantasque due aux effluves de l'alcool, avec des mots dont il mesure l'usure, il dénonce la guerre et dénonce son traitement médiatique. Intimité et démesure, poétique et politique s'entremêlent. L'Histoire avec un grand H grince, opéra bouffa ou tragédie ?

la guerre

Avec La guerre titre provisoire le questionnement s'élargit sur la place du théâtre : l'engagement de l'acteur et les mots du théâtre sur la représentation du monde peuvent-ils encore se faire entendre ? L'auteur en donne une réponse singulière que le spectateur ne découvre qu'à l'ultime fin.

Après L'insomnie du Prince de Conti cette question donne l'occasion à Gabriel Debray de mettre en oeuvre le deuxième volet d'un triptyque théâtral.

 

 

La pièce de Miguel Angel Sevilla est éditée aux Éditions de l'Amandier et sera en vente lors des représentations.

 

En cliquant sur ce lien, vous pourrez découvrir l'article de Gilles Costaz sur Webthéa
http://www.webthea.com/La-Guerre-titre-provisoire-de-3952

 

En cliquant sur ce lien, vous pourrez lire l'article de Médiapart sur notre travail :
http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-puech/301113/le-local-expose-et-met-en-scene-le-reportage-et-la-guerre

 

La radio "grands-reporters" s'en fait l'écho :
http://radio.grands-reporters.fr/fr/channel/1_WGR

 

Bande annonce réalisée par Jéronimo Berg :

LA GUERRE TITRE PROVISOIRE

Photo affiche © Camille Debray
Photo spectacle © Michèle Laurent

Création et programmation au théâtre le Local :

Du 29 novembre au 22 décembre 2013
Du 27 au 29 septembre 2013
Lecture le 21 mai 2012 à la Maison des métallos.


2012

pour 20 ans et pour plus lontemps Pour 20 ans et pour plus longtemps

 

Chorégraphie : Claire de Monclin
Interprétation : Claire et Quentin de Monclin
Musique et interprétation : Hugues Vincent
Scénographie : Patrick Pinon

Deux danseurs, une danseuse contemporaine et un danseur de break : une mère et son fils. Animés de perceptions différentes, ils cherchent comment s'accorder ensemble. La mère saisit au vol un fil imaginaire inventé par le fils pour partager son jeu. Au fur et à mesure, ils trouveront d'autres moyens de communiquer, tour à tour appui ou support l'un pour l'autre, la matière même de la danse devient leur terrain d'aventure. Un violoncelliste accompagne leur histoire. Cette danse résonne chez le spectateur et le place face à lui-même et aux liens qu'il a tissés avec les siens.

Représentation les 23, 24 et 25 novembre 2012 au Local.


2011

témoignages de vies Témoignages de vies

 

Lecture de textes sur l'immigration inspirés des écrits Abdelmalek Sayad

Lecture : Wahid Lamamra
Mise en voix : Gabriel Debray.

- 10 ans du Café social Pali-Kao Belleville Paris XIème, octobre 2011.

Ce lieu atypique accueille notamment des retraités immigrés fragilisés par des conditions de vie difficiles. Ils y bénéficient d'un suivi et d'un accompagnement pour faire face aux problèmes du quotidien. En octobre 2010, pour les 10 ans du Café social, l'association Ayyem Zamen a organisé plusieurs évènements dont une journée festive à la Maison des métallos à laquelle l'association Ombre en lumière a participé. Dans une mise en voix de Gabriel Debray, Wahid Lamamra a proposé une lecture de textes sur l'immigration, inspirés des écrits Abdelmalek Sayad et de témoignages de vies.

Un moment fort et partagé avec les retraités immigrés du quartier et leurs familles.

- Édition 2011 de Lire en délire, octobre 2011.

Dans le cadre de la manifestation Lire en délire organisée par la Mairie du XIème et la Direction Politique de la Ville pour l'Intégration, nous avons proposé une lecture de textes sur l'immigration d'Abdelmalek Sayad au Café social Pali Kao Paris XIème et au Local en soirée, le 14 octobre 2011.

Au Café social, ce moment a réuni les usagers du Café ainsi que les femmes de l'association « Francophonie et culture partagées ». De nombreux partenaires institutionnels et associatifs étaient également présents pour partager ce moment dont Hamou Bouakkaz, adjoint au maire de Paris chargé de la démocratie locale et de la vie associative, que nous ne connaissions pas encore. Il a témoigné de son engagement auprès d'Abdelmalek Sayad lors des dernières années du sociologue.


2010

résidence d'écrivain Résidence d'écrivain

 

En 2010, le Local a accueilli l'écrivain Gilles Rozier dans le cadre du programme « Résidence d'écrivains en Ile de France » mis en œuvre par le Conseil Régional, pour une résidence sur le thème « De la terre d'origine à la terre adoptée ».

L'auteur a sillonné le quartier de Belleville/Fontaine au Roi « où l'étranger trouve sa place » (Avrom Sutzkever) en rencontrant les nombreux partenaires du Local : le Café social de la rue de Pali-Kao, la Bibliothèque des Couronnes, l'association Femmes relais XXème, etc.

Il a convié différents auteurs à écrire et à s'exprimer sur le thème « De la terre d'origine à la terre adoptée » lors de lectures d'extraits d'inédits et des rencontres avec les auteurs : Colette Fellous, Khadi Hane, Marianne Rubinstein, Miguel Angel Sevilla et Abdellah Taïa.

Présentation de la résidence de Gilles Rozier et vidéos sur le site Remue.net Littérature :

http://remue.net/spip.php?rubrique348

- Lectures d'extraits par l'auteur à la librairie l'Atelier, 7 octobre 2010

- Lecture d'extraits du carnet de voyage par le comédien Vincent Viotti au Local, 15 et 16 octobre 2010.

- Lectures des inédits par les auteurs eux-mêmes au Local, 17 octobre 2010

- Lectures croisées « De la terre d'origine à la terre adoptée » à la Maison des métallos, avec les auteurs Colette Fellous, Khadi Hane, Marianne Rubinstein, Miguel Angel Sevilla et Abdellah Taïa et le comédien Vincent viotti, 12 décembre 2010


2008

affiche l'insomnie du Prince de ContiL'insomnie
du Prince de Conti

 

Libre adaptation du «Traité de la comédie et des Spectacles» d'Armand de Bourbon, Prince de Conti
Mise en scène : Gabriel Debray
Interprétation : Vincent Viotti
Scénographie : Thierry Dufourmantelle
Lumières : Jacques Boüault
Costumes : Myriam Racineux

«… Pourquoi ne montez-vous pas sur le Théâtre aussi bien que ces bouffons qui vous font rire ? Quoi ? Vous dites que vous en auriez honte ? Vous puniriez chez vous ceux qui tiennent les propos mêmes dont vous vous divertissez ? C'est le comble de l'extravagance !…»

Au XVIIe siècle, Armand de Bourbon, Prince de Conti, après avoir été le premier protecteur de Molière, devient l'un des plus violents adversaires du théâtre et plus particulièrement de la comédie. L'insomnie du Prince de Conti pose la question de la «représentation» hier comme aujourd'hui, et témoigne du fanatisme des intégristes qui s'attaque toujours à cette notion de représentation. Il interroge aussi la souffrance d'un homme pénitent à l'approche de la mort. Enfin, il questionne la place du spectateur au théâtre, puisque Conti en fait l'un des responsables du scandale qu'il dénonce.

Télérama
Sylviane Bernard-Gresh, 20 juillet 2011.
Note de la rédaction : TT Bien

« … La libre adaptation que signent Gabriel Debray et Vincent Viotti nous plonge avec bonheur dans la vie et la langue du XVIIe siècle. Le libertinage philosophique et le jansénisme, le goût du théâtre et la réflexion sur ses dangers pour les mœurs et le pouvoir… Vincent Viotti fait du prince de Conti un homme tourmenté, agité, enfiévré par ces contradictions insurmontables : durant toute une nuit, il se souvient d'extraits de "L'Ecole des femmes", du "Tartuffe", de "Dom Juan". L'acteur Vincent Viotti les donne avec gourmandise, en amoureux de la comédie. Puis, il revient sur le rôle de la morale, les risques de la licence et la nécessité d'y renoncer. »

Gilles Costaz
L'avant-Scène théâtre - 15 janvier 2009

"...Gabriel Debray a conçu, avec Vincent Viotti, l'insomnie du Prince de Conti où, à l'approche de la mort, le puissant ressasse sa haine des spectacles tout en se souvenant de scènes moliéresques, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer. Belle interprétation fiévreuse de Viotti. Beau moment qui aurait sa place partout où l'on s'interroge sur le théâtre."

Céline Delavaux
Cassandre/Horschamps 77 - Printemps 2009

"...Le spectateur aura la sensation grandissante que les murs du théâtre se resserrent autour de lui, au rythme de l'enfermement du Prince d Conti dans son mauvais rêve. Et la langue de ce texte, contemporaine de celle de Molière, contribue à l'ambivalence de la sensation : le malaise est exquis… Dès les premières phrases, le comédien Vincent Viotti nous plonge dans ce délectable verbe du XVIIe, parce que, justement, il sait le savourer lui-même..."

Créé au Local les 13, 14, 19, 20, 21 décembre 2008

Le spectacle a été repris:

  • Crypte de l'Eglise Saint-Sulpice, Festival de la Foire Saint-Germain, Paris
    11 et 12 juin 2009
  • Carré à la Farine, Festival Mois Molière, Versailles
    18 juin 2009
  • Musée Cognacq-Jay*, Journée du Patrimoine, Paris
    18, 19, 20 septembre 2009
  • Bibliothèque Historique de la Ville de Paris*
    24, 25, 26 sept 2009
  • Le Local, Paris
    2, 3, 4 octobre 2009
  • Musée Carnavalet*, Paris
    15, 16, 17 octobre 2009
  • Théâtre de l'Avant Scène, Argenton-sur-Creuse
    8 janvier 2010
  • Festival des Nuits d'été de l'Hôtel Gouthière, Paris
    Du 9 juillet au 7 août 2011

* Avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris.


L'insomnie du Prince de Conti par pdllg

2008

Affiche Morte ou vive?... vive la communeMorte ou vive...?
Vive la commune !

 

Un spectacle d'Emmanuel Gradt
Conçu, animé, joué et mis en rythme par : Emmanuel Gradt
Alexandre Céalis
Jean-René Jalenques
Avec la participation de spectateurs volontaires.

L'histoire de la Commune de Paris de 1871, de la chute de l'Empire jusqu'à la semaine sanglante. Son utopie démocratique résonne-t-elle aujourd'hui ? Existe-t-il encore entre nous des idéaux communs ? Spectacle épique, populaire et coopératif en 11 tableaux pour 50 personnages en forme d'animation interactive de rue ou de salle pour un narrateur, un comédien intervenant, un percussionniste, et tous les spectateurs volontaires. Une histoire à écouter, à déclamer, à rejouer ensemble, pour revivre ensemble la mémoire du temps où, en hommes et femmes debout, nous avions pris le pouvoir sur nos propres destins.

Représentations les 28, 29 et 30 mars 2008 au Local


2007

Affiche Mes mains se souviennentMes mains se souviennent

 

Création de Claire de Monclin, Gabriel Debray et Thierry Dufourmantelle
Textes de Nathalie Levy
Danse : Claire De Monclin et Ogun Jacorau
Musique : Groupe Bolitz
Interprétation des textes : Gilles Dao
Création Lumière : Jacques Boüault

La première création commune des trois programmateurs du lieu, présentée lors du lancement de la saison 2007-2008. C'est un spectacle de danse-vidéo-théâtre né de la confrontation de leurs univers, d'une volonté de créer du lien entre les personnes, dans le quartier de Belleville, et entre les disciplines artistiques.

"Les pierres ne deviennent-elles pas précieuses dès lors qu'on les regarde?"

Pierre Meunier

Spectacle en hommage à la beauté, à la force expressive, à la personnalité singulière des mains. Nos mains, ces inconnues qui nous accompagnent quotidiennement tout au long de notre vie. Avec les moyens de la danse, la vidéo et le théâtre, chaque séquence explore et déploie de façon singulière, les rapports entre le mouvement, la parole et l'image.

Remerciements aux quinze habitants qui se sont prêtés au jeu de l'interview filmée

Crée en septembre 2007


photo gilles daoGilles Dao

Le comédien et metteur en scène, Gilles DAO, nous a quitté à l'âge de quarante-deux ans. Il était le fondateur et le directeur de la compagnie M.-G. Pessoa. L'intensité et l'exigence de ses engagements esthétiques et politiques, sa résistance à la compromission et l'authenticité de sa démarche créatrice en ont fait un des artistes remarqués de la scène théâtrale actuelle. Il a choisi de mettre fin à ses jours le dimanche 27 janvier 2008. Sa décision, libre comme le furent sa vie et ses choix, laisse désemparés sa famille, sa fille, ses amis et ses compagnons d'aventure et de travail.


2006

Affiche Nasr Eddin Hodja à ParisNasr Eddin Hodja
à Paris

 

De Claude Weill
Avec Salah Teskouk
Mise en scène Gabriel Debray
Lumières de Jacques Boüault

Nasr Eddin, à la suite d'on ne sait quelles pérégrinations, se retrouve aujourd'hui sur le macadam parisien. Éternel émigré, clochard, routard, vagabond, petit délinquant, marginal, déficient mental, sans toit, sans loi, sans foi, il va se heurter aux rigidités de cet âge de béton.

Crée en novembre 2006

 

 

 

 

 

 


2006

Affiche négritudesNégritudes

Balade poétique

 

Avec Amadou Gaye, comédien
Mis en scène par Gabriel Debray
Lumières de Jacques Bouault

Avec les auteurs :
Birago Diop, David Diop, Léopold Sédar Senghor, Jean Métellus, Aimé Césaire, Paul Niger, Guy Tirolien, Jacques Roumain, Nicolas Guillen, Roussan Camille, Bernard Binlin Dadié et Gilbert Gratiant…

La balade poétique est rythmée par les couleurs, la sensualité de l'Afrique, la colère contre les ravages commis par l'homme blanc, et le souffle des ancêtres... de nos ancêtres.

«Pour moi, il s'agit d'une réelle appropriation de ces paroles. Faire entendre à la manière du conteur africain cette poésie, ces mots, qui font rayonner la voix, le corps et le cœur. Poésie chaude, apparentée au rythme du tam-tam, à la mélodie lyrique de la kora ou au libre souffle du jazz.»

Amadou Gaye

Créé en mars 2006 au Local dans le cadre du Printemps des Poètes.
Avec le soutien financier du FASILD.
Repris en septembre 2006 au Local,
en décembre 2006 au Lucernaire
et le 9 février 2008 dans le cadre des escales de la mémoire au Local.