Couleur Local
Couleur Local : un esprit, une action
Couleur Local est un mode de résidence qui articule la création d’un spectacle à une action culturelle que nous menons depuis 2001 sur le quartier. En effet, mobiliser les partenaires et leur public sur l’importance de la culture comme facteur de lien social est la mission principale du Local. C’est pourquoi Ombre en lumière souhaite professionnaliser le lieu en accompagnant les artistes dans une implication sociale et culturelle.
Objectifs des résidences Couleur Local :
Pour l’association Ombre en lumière :
- Intensifier notre dynamique de réseau entre artistes, partenaires associatifs du quartier et leurs publics, habitantes et habitants ;
- Proposer des actions culturelles adaptées et des gestes artistiques ponctuels sur le quartier ;
- Rendre accessible les créations Couleur Local aux habitantes et habitants du territoire Fontaine au Roi en particulier aux personnes éloignées de la culture.
Pour les artistes et les compagnies en résidence :
- Avoir accès à un lieu de création équipé « clés en main » à Paris ;
- Questionner son travail et l’avancée de sa création grâce à la rencontre avec le public ;
- Construire simultanément au processus de création les outils de médiation socio-culturelle ;
- Disposer à l’issue de la période de résidence de propositions de médiation cohérentes avec le spectacle, son texte et les enjeux qu’il défend.
Pour les partenaires et les publics du quartier :
- Avoir accès à diverses propositions artistiques et culturelles au regard de leurs besoins, de leurs envies et de leurs possibilités : séances à tarifs réduits, actions culturelles et sensibilisations « sur mesure »;
- Pouvoir se saisir de ces propositions multidisciplinaires comme d’une « boîte à outils » pour renforcer leurs objectifs et leurs actions sur le quartier ;
- Permettre de transformer les liens qu’ils tissent avec leurs propres publics grâce aux propositions artistiques et culturelles des résidences de création Couleur Local
Parcours Couleur Local :
quelques exemples d’actions qui ont été menées par le passé
2019
Un amour sans résistance
© Malte Martin
Théâtre
Ombre en lumière
Du 4 octobre au 25 novembre
Cette production d’Ombre en lumière est une adaptation du roman éponyme. Mis en scène par Gabriel Debray ce spectacle a permis de développer deux volets de médiation ; un premier, pédagogique tous publics, avec un programme de « Rencontres autours du spectacle ». Pour le second, celui-ci était en direction du public scolaire avec une proposition de parcours pédagogique intitulé « De la fiction au réel ».
Ainsi, « Un amour sans résistance » est devenu un outil, le média de transmission et d’échanges avec les publics - scolaire et adulte – sur les problématiques de l’antisémitisme et de l’homophobie. Le parcours « De la fiction au réel » s’est adressée à des classes de troisième. Au regard de la tonalité du texte et du fait qu’il s’adresse à public plutôt adulte averti, il était nécessaire de proposer un accompagnement. Celui-ci s’est découpé en deux parties et en partenariat avec les équipes enseignantes.
Une première partie, « De la rencontre à la fiction : l’expérience théâtrale » était un premier temps où la comédienne Chantal Pétillot et le metteur en scène Gabriel Debray ont rencontrés les élèves en amont de la représentation pour une découverte du texte, une présentation de la pièce. Puis un second temps « Au réel » intervenait après le spectacle pour échange en classe. De la pratique théâtrale a été menée auprès des élèves lors de cette deuxième rencontre pour permettre de réunir les conditions de l’écoute et du débat. C’est à cette étape qu’ont été initiées les questions de l’antisémitisme et de l’homophobie.
2018
Retour à Ithaque
© Didier Noghero
Contes
Compagnie Le temps de Vivre
Du 1er au 4 juin
Dans le cadre de cette programmation et à la suite d’une rencontre avec des acteurs du quartier, la compagnie Le Temps de Vivre, l’association Ayyem Zamen et Le Local ont décidé de s’associer pour un projet d’intervention en direction des adhérents de l’association. Ce projet est né du souhait exprimé par ce partenaire du Local d’explorer plus loin et par le prisme des adhérents et adhérentes du Café Social certaines des thématiques proposées par le spectacle. En effet, beaucoup d’hommes du Café Social rencontrent lors de leurs retours au pays des difficultés liées à leur absence. Ainsi autour et à partir de la programmation du spectacle « Retour à Ithaque » un cycle d’intervention ont été réalisées en amont et à l’issue de celle-ci auprès des publics de l’association Ayyem Zamen - Cafés socials 18e & 20e -. Menée par Rachid Akbal, conteur, artiste de la Cie Le Temps de Vivre et avec le concours ponctuel de Gabriel Debray, artiste de l’association Ombre en lumière. Sous la forme d’ « Arbre à palabres » Rachid Akbal a conduit les adhérents présents lors de rencontres au Cafés Social Pali Kao (20e) & Dejean (18e) à converser sur les thèmes de l’absence, de l’exil et de l’attente.
Le matériau ainsi obtenu lors de ces récoltes réalisées a vu la mise en place d’une lecture intitulée « Seule la route connaît le chemin ». Construite sur la thématique de l'absence à travers le prisme du voyage d’Ulysse, cette restitution s’est tenue à l’Institut des Cultures de l’Islam (18e) par Rachid Akbal et Gabriel Debray.
2018
La Nuit à l'envers
© Laurent Vier
Théâtre
Compagnie Mi fugue mi raison
Du 9 au 26 mars 2018
Dans le cadre de sa programmation, l’équipe artistique a mené une action en direction de jeunes du quartier avec un atelier de sensibilisation à la pratique du théâtre au sein de l’espace Jeune Paris Belleville. Il était question de faire découvrir aux participants les techniques d’interprétation, d’improvisation et d’ancrage du corps dans l’espace de jeu.
Dans la dynamique des programmes « Rencontres autour du spectacle », une discussion avec l’auteur Xavier Durringer a été réalisée. L’auteur, dont l’écriture se situe à là lisière du monde réel et de la fiction, correspondait, lors de la publication du texte « La nuit à l’envers », avec une évolution de l’écriture théâtrale contemporaine. L’ensemble de l’échange a donc déployé une réflexion sur cette étape.
2018
Blessés de la face et du dedans : 1914-1918 le front les a rendu fous
© Gwenn Huguen
Théâtre
Compagnie Dété
Du 12 au 22 janvier 2018
Dans le cadre de la programmation de ce spectacle dédié aux blessés de la guerre de 1914 -1918, le comédien Dominique Thomas a réalisé différentes propositions en direction du public. Une première action a permis une présentation du spectacle et d’offrir aux participants présents des éléments de compréhension du contexte de la Grande Guerre. Cette intervention à l’Espace Jeune Belleville s’est appuyée dans un premier temps sur la projection d’un extrait du film promotionnel du jeu « Battlefield 1 »* avec une improvisation du comédien à partir du personnage d’un poilu, héros de la pièce, puis une courte séquence extraite du spectacle avec la participation du public. Le groupe est ensuite venu assister à une représentation le week-end suivant.À l’issue du spectacle les jeunes se sont joints au public pour l’échange mené par le comédien.
La programmation de « Blessés de la face et du dedans » était l’opportunité de poursuivre le travail initié à l’automne 2017 avec les « Rencontres autour du spectacle ». Ainsi une rencontre a été organisée : « La blessure : Vivre et survivre au combat » et en présence du Pr. Jean-Luc Bénichou, Chef de service de chirurgie maxillo-faciale, de l’Hôpital Saint Joseph ; ce dernier était à l’initiative d’une exposition sur l’histoire de la chirurgie maxillo faciale à l’hôpital Saint Joseph à l’automne 2017.
* © Dice
2017
La mémoire d’un théâtre sur le point de disparaître
© Sophie Guilin
Compagnie À force de rêver
Du 4 au 28 novembre 2017
Une création de la compagnie À force de rêver sur un texte de Miguel Angel Sevilla. Dans le cadre de la programmation du spectacle des « Eclats théâtraux » ont été programmés dans le quartier. Un court extrait, composé à partir de différents moments de la pièce,ont été joués dans différents espaces de convivialité du quartier : au bar de l’Orillon puis au Café Social de la rue de Pali-Kao et au Barbouquin.
2016
Histoires à inventer de l’autre côté de la rive
Soirées P.I.L
Théâtre & conte
Compagnie des Épices
Du 6 au 30 janvier
Dans le cadre de sa programmation, La compagnie des épices a proposé 3 temps de spectacle, de rencontre et d’échange. Un spectacle de conte participatif, « De l’autre côté de la rive », avec des artistes invités différents chaque soir. Des soirées Participatives Ludiques et Improvisées – P.I.L.S – où le public était invité à créer une histoire avec les artistes présents.
Enfin une représentation du spectacle « On ne peut pas dormir tout seul ! », a été organisée pour les élèves de l’action Droit de Cité de l’école du 77 Boulevard de Belleville.
Grâce à la programmation du « Contes des origines » un projet a pu être mené auprès des publics du café social de l’association Ayyen Zamen. Sur le principe de la récolte et de l’histoire orale, la conteuse Florence Desnouveaux avec un rendez-vous régulier monté une petite forme contée. Celle-ci était constituée des souvenirs d’un groupes de femmes et a été lue, notamment, par deux femmes du café social . Cette journée organisée à l’occasion de la journée mondiale des droits des femmes le 10 mars 2016 était organisée au Café social Pali-Kao.
2016
Je marcherai
© Mirella Rosner
Théâtre d'Objet
Compagnie Les mots dans les nuages
Du 4 au 7 mars 2016
Dans le cadre de la programmation du spectacle un programme de médiation a été mené par l’équipe artistique auprès des femmes du Café Social Pali Kao de l’association Ayyem Zamen avec une rencontre auprès d’un groupe de femmes. La figure de S. Plath a été présentée aux participantes puis a fait l’objet d’un second temps d’échange où le sujet s’est élargit à la question de la condition féminine.
Un second temps s’est tenu au Local en présence de ce même groupe avec un atelier de pratique artistique. Un exercice théâtral pour évoquer, faire vivre l’autre à partir autour d’un fragment intime ou personnel (récit, image, objet etc..) .Il s’agissait ici de faire découvrir, par le biais de la pratique artistique, la démarche artistique et la création du spectacle. Enfin ces femmes ont assisté à la représentation du lundi 7/03.
2015
Clown «Nous ça va mais avec ce que l’on voit à la télé…»
© Sophie Azambre Leroy
Compagnie Matador
Adapté, interprété et mis en scène par Rafaële Arditti
Lumières : Juliette labbaye
Montage vidéo : Sophie Creusot
Regards extérieurs : Raphaël Almosni, Sylvie Gravagna
À l’occasion de sa résidence de création pour son troisième solo de clown politique Rafaële Arditti a proposé un parcours Couleur Local dédié à la question des médias, de leur influence et compréhension par la jeunesse. Ces différents temps forts et rencontres avec les publics du quartier lui ont permit d’intervenir auprès :
- d’Adultes en Alphabetisation socio-linguistique (ASL) du Centre social le Picoulet Paris XI ;
- de jeunes de l’Antenne Jeune de la rue de l’Orillon ;
- d’élèves de 6ème du collège Lucie Aubrac.
Ces interventions comprenaient :
- un atelier autour d’un extrait du texte pour les usagers du centre social Le Picoulet ;
- d’une répétition publique en présence des adultes ASL et des jeunes de l’Antenne Orillon ;
- d’une intervention sur la pratique du clown auprès d’un groupe de collégiens participant à notre action « Le pouvoir des mots » ;
- d’une rencontre bord plateau avec le metteur en scène et réalisateur Alain Prioul. Par le biais d’une étude de l’image et de l’exercice de l’interview, les intervenants présentaient au public les liens étroits entre information et récit ; le processus d'intervention des procédés narratifs dans la réalisation de reportage, de documentaire et émissions dites de "télé-réalité" ou comment la fiction se transforme en réalité.
Ce Parcours Couleur Local a mobilisé 66 personnes de 11 à 40 ans.
2014
Paroles de nègres, Poètes de la négritude
© Émmanuel Galante
Interprété par Amadou Gaye
Mise en secène Gabriel Debray
Création lumière Thomas Bonnel
Du 7 au 31 novembre 2014
Dans le cadre de la création du spectacle «Paroles de nègres, Poètes de la négritude», nous avons organisé des actions de médiation culturelles autour du courant poétique de la négritude et du spectacle :
- Un atelier au centre social Le Picoulet mené par Gabriel Debray autour d’extraits de textes « Celui qui a tout perdu » de David Diop et « Souffles » de Birago Diop,
- une répétition publique pour 19 personnes (12 adultes ASL du centre social Le Picoulet / 7 adultes migrants en insertion participant à l’atelier théâtre de l’association Autre monde),
- une rencontre autour du spectacle à la bibliothèque des Couronnes où le metteur en scène et le comédien ont tour à tour présenté le spectacle,
- des rencontres/ bords plateaux ont été organisées à l’issue de deux représentations du dimanche ; une première sur l’héritage de la négritude où un chercheur de l’EHESS a présenté l’histoire du panafricanisme et un groupe d’étudiant de l’ADEAS (Association des Étudiants Africains de la Sorbonne) ont participés aux débats. Une seconde rencontre présentait l’histoire de la religion Vaudou comme vecteur cultuel et culturel de l’Afrique par un photographe spécialiste du continent africain.
2014
Tu trembles
Résidence de la Charmante Compagnie
© Bruno Allain
Mise en scène : Marie-Christine Mazzola
Texte : Bruno Allain
Musique : Lucas Barbier
Costumes : Pétronille Salomé
Univers plastique : Bruno Allain
Avec : Bruno Allain, Juliette Allain, Lucas Barbier, Karim Khali et Tamara Al Saadi
Du 1er au 18 mai 2014
Inspiré d’articles du Monde, ce texte de Bruno Allain interrogeait à travers différents tableaux des enjeux de société et de civilisation majeurs tels que l’écologie, les mœurs, les nouvelles technologies… Pendant son occupation des lieux, la compagnie est intervenue auprès de:
- 12 Adultes en Atelier socio-linguistique (ASL) au Centre social le Picoulet Paris XI.
- 3 adolescents de l’Antenne Jeune de la rue de l’Orillon.
- 5 Femmes en insertionprofessionnelle de l’Association Sur le pont des échanges.
Ces interventions comprenaient des ateliers autour d’un extrait du texte ainsi qu’une répétition publique pour les usagers du centre social Le Picoulet. Deux ateliers d’écriture ont été menés par l’auteur ainsi qu’un atelier “jeux de rôle” au centre social Le Picoulet. La répétition publique a mobilisé l’ensemble des intervenants du spectacle, la metteur en scène s’est emparée de l’exercice et a offert une lecture didactique du filage.
2013
La périphérie des gens
Résidence de la Compagnie des épices :
© Droits réservés
Résidence de création Couleur Local
La Compagnie des Epices
Récit : Florence Desnouveaux et Gilles Bizouerne
Images et lumière : Laurent Dhainaut
Mise en scène : Alain Prioul
Co-produit par la Maison du Conte
Du 8 au 17 novembre 2013
Inspirée de récits de vie recueillis par les artistes auprès d’habitants de banlieue «La périphérie des gens» se présente sous la forme d’un conte théâtral. Pendant son occupation des lieux, la compagnie est intervenue auprès de :
- 12 Adultes en Atelier socio-linguistique (ASL) au Centre social le Picoulet Paris XI.
- 9 Usagers de la Régie de quartier Fontaine au Roi Paris XIe.
- 8 Femmes en insertion professionnelle avec l’Association Sur le pont des échanges.
Ces interventions comprenaient des ateliers autour d’un extrait du texte ainsi qu’une répétition publique pour les usagers de la Régie de quartier, du Pont des échanges et du centre social Le Picoulet. Deux ateliers d’expérimentation et une rencontre bord plateau ont été spécialement organisés pour les collégiennes et collégiens du collège Charles Peggy.
2013
Candide d'après Voltaire
Résidence du Collectif Candide
© Ariane Goignard
Texte et mise en scène : Eric Herbette
Assistante : Marie-Josée Wroebel
Scénographie : Olivier Ramon
Costumes : Marie-Hélène Bussy
Avec : Paule Onteniente et Wahid Lamamra
Du 15 mars au 7 avril 2013
La compagnie a travaillé sur une interprétation sous forme de farce du célèbre conte philosophique de Voltaire : Candide. Pendant son occupation des lieux, la compagnie a réalisé différentes interventions :
- Un atelier autour d’un extrait du texte pour un groupe de quinze adultes en Atelier socio-linguistique (ASL) auprès de 15 adultes en Atelier socio-linguistique (ASL) au Centre social le Picoulet.
- Une répétition publique sur le même extrait de texte pour les adultes en ASL au Centre social Le Picoulet et quelques membres de l’association, une vingtaine de personnes en tout.
- Deux rencontres bord-plateau lors de leurs représentations pour les différents habitants venus voir la pièce et une rencontre avec les lycéens de l’option théâtre.
- Une intervention pour les 18 lycéens de l’option théâtre que nous animons avec le lycée d’enseignement technique Jules Siegfried Paris X.
2012
Pierre Pierre le dragon !
Compagnie à force de rêver
© Marina Vit
Décembre 2012
Avec : Nathalie Sevilla
Texte et mise en scène : Miguel Angel Sevilla
Illustratrice : Dana Radulescu
Lumières : Jennifer Montesantos
Musique : Thomas Valliccioni
Costumes : Evelyne Guillin
Mise en mouvement : Emilie Praud-Lahti
La pièce est publiée aux Editions de l'Amandier.
Du 14 au 27 décembre 2012
Pierre Pierre Le Dragon est un conte merveilleux contemporain qui retrace l'histoire d'un enfant sans domicile, venu d'un pays en guerre. Il est accueilli par ses camarades et sera adopté par l'épicière de Belleville qui nous raconte son histoire. Cet enfant est particulier : il a une double nature, d'où son nom "Pierre Pierre". Il est Pierre, petit garçon ordinaire d'une école, et Pierre le dragon, qui sait voler et qui a le pouvoir de cracher du feu. Une "dessinatrice performeuse", à partir de sa tablette graphique, dessine les scènes-clés de l'histoire en direct qui sont projetées sur un écran au fond du plateau. Un percussionniste donne les différentes couleurs au récit et rythme tantôt la narration, tantôt le travail de la dessinatrice. La comédienne, la dessinatrice et le percussionniste, racontent ensemble et à leur manière le conte.
Dans le cadre de sa résidence Couleur local, la compagnie a proposé différents temps d'intervention sur le quartier : ateliers autour du texte avec l'auteur et ateliers de dessins avec l'illustratrice pour des enfants du Centre social Le Picoulet Paris XIème et rencontre-débat à la suite d'une représentation avec les enfants de l'école du 77 boulevard de Belleville avec qui nous travaillons dans le cadre de l'action «Droit de cité». Et les dessins des enfants furent exposés dans le hall du théâtre le temps de l'exploitation du spectacle !
2011
La Ménagerie de verre
Compagnie Excelsior
© Jean-Marc Lobbé
Mars/avril 2011
Première mise en scène de Carole Noury
Texte : Tennessee Williams
Traduction : Marcel Duhamel
Mise en scène : Carole Nourry
Avec : Florence Cabes, Gaspard Legendre, Raphaël Mondon et Carole Nourry
Scénographie : Patrick Wong-Mui
Composition musicale : Philippe Bénasso.
Du 16 mars au 1er avril 2012
La Compagnie Excelsior aime à créer le dialogue entre les diciplines. Pour La Ménagerie de Verre, elle a constitué une équipe éclectique qui mélera le théâtre, la musique et la vidéo pour faire cohabiter présent et passé. La pièce met en scène le souvenir de Tom Gordon qui se remémore les instants passés au sein de sa famille à Saint Louis quelques vingt ans plus tôt. Il se rappelle la douceur de sa sœur Laura, cloitrée dans l'appartement par un léger boitement la rendant maladivement timide. Il se rémémore la fantastique énergie que mettait Amanda, sa mère, à nier quelles étaient leurs difficultés financières et à vivre dans le souvenir de sa jeunesse dorée. Le présent et le passé s'interpénetrent ici sans que l'on ne sache plus distinguer l'un de l'autre.
Dans le cadre de sa résidence Couleur local, la compagnie a proposé un parcours Couleur Local c'est à dire un atelier et une répétition publique pour des adultes en Atelier socio-liguistique (ASL ) du Centre social Le Picoulet Paris XIème ; ainsi que des interventions pour des collégiens du Collège Lucie Aubrac Paris XIème sur le thème du handicap, et une rencontre-débat bord-plateau après une représentation avec les lycéens du Lycée Jules Siegfried Paris Xème avec qui nous travaillons à l'année.
2011
Les Ménines
Compagnie Attractif
© Alain Julien
Décembre 2011
Chorégraphie : Morgane Dragon
Création Musique et guitare : Stéphanie Blanc
Pièces pour quatre danseurs
Du 17 au 21 décembre 2011
« Les Ménines » de Velazquez est le point de départ chorégraphique qui permet de faire revivre l'étude de prédilection de Picasso. Cette œuvre magistrale met en valeur le génie de deux grands peintres de l'art occidental et souligne la confrontation de Picasso dans ses recherches stylistiques, thématiques et de composition avec la couleur. Le principe chorégraphique est de retracer les différentes étapes du travail de Picasso et de faire apparaître les matières de couleurs, de sentiments, de formes, de mouvements et de point de vue au travers d'un défilé de quatre solos : Bleu, Rose, Nu, Noir et Blanc et Fer Forgé.
En décembre 2011, la compagnie Attractif est intervenue auprès des centres de loisirs du XIè. Après chaque spectacle, les interventions permettaient aux enfants d'avoir accès aux différents codes du spectacle vivant d'une manière ludique et interactive dans la veine de l'école du spectateur. La chorégraphe proposait aussi une sensibilisation à la danse contemporaine tout en expliquant aux enfants, curieux et enjoués, la manière dont se construit la magie d'un spectacle. Ces ateliers nous on permis de renforcer nos liens avec les équipements pour la petite-enfance du XIème que nous souhaitons vivement développer à présent chaque année lors de notre spectacle jeune public.
2011
D'être là et de chanter
Jula Lula
© Ariane Goignard
Piano/trompette/chant : Juliette Taffin
Accordéon/chant : Lucie Taffin
Textes : Olivier Taffin
Musique : Juliette et Lucie Taffin
Du 21 au 30 octobre 2011
Juja Lula, c'est un duo de soeurs unique(s). Depuis 2000, le duo Juja Lula arpente les scènes et offre ses chansons aux publics de tous les horizons, avide d'expérience et de rencontres, avide de dire aussi, de chanter, de partager.
Dans le cadre des créations Couleur local, le duo a proposé, en lien avec son spectacle, un stage de chant ouvert aux habitantes et habitants du quartier. À la fin de la semaine de stage, les participants ont donné une présentation publique de leur travail lors du concert du 28 octobre 2011. La voix ne doit-elle pas être envoyée le plus loin possible, être entendue ? Cette résidence a aussi donné lieu à l'enregistrement d'un disque en live.
2011
Le Tireur occidental
Compagnie Théâtre en Fusion
© Roger Brachet
Avril/mai 2011
Avec Xavier Béja
Mise en scène : Michel Cochet
Scénographie, sculptures : Cyril Bosc
Création son : Antoine Chao
Lumières : Charly Thicot
Du 29 avril au 29 mai 2011
Dans cette pièce, l'auteur fait resurgir le spectre de notre passé colonial et propose une fable intemporelle, de fantaisie et de noirceur, qui nargue nos fantasmes et notre peur de l'étranger. Un voyage imaginaire sous forme de cabinet de curiosités théâtral peuplé de contes et d'objets singuliers.
Nous avons organisé une rencontre entre l'équipe artistique, nos partenaires associatifs et institutionnels, afin de mettre en œuvre le projet proposé par la compagnie : l'élaboration d'un cabinet de curiosités avec les différents habitants et publics du quartier. Un projet ludique qui nous permet de penser ensemble la question du regard et de l'imaginaire : L'objet de ma curiosité… Règle du jeu : choisir un objet qui me paraît curieux, singulier, étrange, d'ici ou d'ailleurs, dont je ne connaissais pas forcément l'usage, et qui m'inspire une histoire que je souhaite partager avec d'autres… Ce projet nous a permis de développer un nouveau partenariat avec l'association « Raconte-nous ton histoire » qui mène depuis des années un travail de sensibilisation culturelle avec les résidents du foyer de travailleurs migrants Bisson.
2011
Ébullition
Compagnie Vraiment Songe
© Emmanuel Froideval
Mars/avril 2011
Gilles Bizouerne aux histoires
Ariane et Gaëlle Lysimaque aux violons
Isabelle Garnier au violoncelle
Du 18 mars au 3 avril 2011
Instantanés pétillants d'histoires et de musique ; récits absurdes, étranges et poétiques ; paroles, violon, silence, violoncelle et éclats de chants… Depuis 2004, la compagnie crée des épopées, des contes du bout du monde. Ensemble, ils explorent les liens entre narration et musique : la parole chante, la musique raconte, au service de l'histoire.
Pendant leur occupation des lieux, la compagnie est intervenu auprès de différents publics du quartier pour des interventions poétiques auprès des usagers de la Bibliothèque des Couronnes, auprès des lycéens de l'option facultative théâtre du Lycée Jules Siegfried, et pour et avec les participants au Printemps des poètes.