Saison 2012/2013

Sept
2012

Du 20 sept au 7 oct
Jeudi, vendredi, samedi - 20h30 Dimanche - 17h Dimanche 30 septembre : rencontre avec l'auteur

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

La ville suspendue

Tanit théâtre
Texte de Bruno Allain
Mise en scène Marie-Laure Spéri
Assistée par Eric Louviot
Avec Olivier Herveet et Marie-Laure Spéri
Scénographie : Pascale Mandonnet
Musique originale : Karinn Helbert
Lumière : Estelle Ryba

la ville suspendue

Un couple. Ils sont à l'âge de la retraite. Ils ont toujours vécu là, dans le Pays d'Auge. Ils y sont viscéralement attachés comme on dit quand on parle de l'avenir à travers les enfants. Ils pensaient vieillir sans histoire, ensemble, entourés de leur fils et des petits suivants. Mais le destin en a décidé autrement. Un accident et puis plus rien, le vide, le néant. Seule la petite fille à aimer maintenant. Alors le lieu de vie se déplace, la maison, le village, le pays ! Et tout naturellement c'est l'endroit où repose le fils qui devient le centre d'un univers où le passé resurgit et bouscule l'avenir assombri, incertain. Au printemps on pique-nique au cimetière, et ce n'est jamais triste ; on lui parle, on le tient au courant : les voisins, la politique, le chômage… Des fois elle vient seule, et puis de plus en plus…

Bruno Allain, à travers ce couple séparé par une mort insurmontable, nous livre, dans une écriture puissante, distanciée, dénuée de tout pathos, la métaphore à peine voilée du dilemme qui s'instaure quand il devient dur de vivre au pays. Faut-il partir ? Faut-il rester ?


 

Nov
2012

les 23 et 24 à 20h30
le 25 à 17h

Solos et duos de danse

Cycle de rencontres autour de la danse, à travers de petites formes présentées par de jeunes artistes et des chorégraphes confirmés.

Deux duos mettent en scène les liens filiaux et les différents modes de relation possible.

D'un côté, une mère chanteuse accompagne la danse de son fils, de l'autre danse contemporaine et break se font face.

solos et duos de danse

Pour 20 ans et pour plus longtemps

Chorégraphie : Claire de Monclin
Interprétation : Claire et Quentin de Monclin
Musique et interprétation : Hugues Vincent
Scénographie : Patrick Pinon

Deux danseurs, une danseuse contemporaine et un danseur de break : une mère et son fils.

Animés de perceptions différentes, ils cherchent comment s'accorder ensemble. La mère saisit au vol un fil imaginaire inventé par le fils pour partager son jeu. Au fur et à mesure, ils trouveront d'autres moyens de communiquer, tour à tour appui ou support l'un pour l'autre, la matière même de la danse devient leur terrain d'aventure. Un violoncelliste accompagne leur histoire. Cette danse résonne chez le spectateur et le place face à lui-même et aux liens qu'il a tissés avec les siens.

Transpire

Chorégraphie : Mikaël Cerop Ohannessian
Interprétation : Yerso et Mikaël Ohannessian
Musique : Araxi Yeghiguian, Yerso

D'abord un duo, mais aussi un trio. Une mère et son fils, une chanteuse et un danseur. Une grand mère aussi dont il ne reste que la voix enregistrée comme un besoin de transmettre, de faire suivre une culture qui lie ces personnages dans le temps. Une vibration commune transpire de cette filiation. Le chant d'une terre lointaine comme support pour une danse ancrée dans son temps et son environnement. Un besoin de vivre son air en sentant le souffle d'une mère poussant son fils dans l'horizon de l'avenir. Le soulagement et la quiétude de voir la vie au dessus de tout.


 

Déc
2012

14 et 21 à 19h
15 et 22 à 11h et 15h 16 et 23 à 15h
26 et 27 à 11h et 15h

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Pierre Pierre le Dragon

Création Couleur Local - Compagnie A force de rêver
Avec : Nathalie Sevilla
Texte et mise en scène : Miguel Angel Sevilla
Illustratrice : Dana Radulescu
Lumières : Jennifer Montesantos
Musique : Thomas Valliccioni
Costumes : Evelyne Guillin
Mise en mouvement : Emilie Praud-Lahti

pierre Pierre le dragon

Pierre Pierre Le Dragon est un conte merveilleux contemporain qui retrace l'histoire d'un enfant sans domicile, venu d'un pays en guerre. Il est accueilli par ses camarades et sera adopté par l'épicière de Belleville qui nous raconte son histoire. Cet enfant est particulier : il a une double nature, d'où son nom "Pierre Pierre". Il est Pierre, petit garçon ordinaire d'une école, et Pierre le dragon, qui sait voler et qui a le pouvoir de cracher du feu.

Une "dessinatrice performeuse", à partir de sa tablette graphique, dessine les scènes-clés de l'histoire en direct qui sont projetées sur un écran au fond du plateau. Un percussionniste donne les différentes couleurs au récit et rythme tantôt la narration, tantôt le travail de la dessinatrice. La comédienne, la dessinatrice et le percussionniste, racontent ensemble et à leur manière le conte.

Une dimension magique

L'auteur renoue avec la tradition sud-américaine du "réalisme magique". Pierre Pierre est d'abord un vrai dragon : il crache du feu et sait voler "à la manière des corbeaux". Grâce à ses pouvoirs magiques, il fait entrer dans l'espace réel de la cour de son école, de l'épicerie de Louise, du marché de Belleville, quelque chose que les enfants connaissent bien : l'espace de l'imaginaire et du symbolique. Dans ce conte théâtral, l'écriture et la parole explorent ses origines fabuleuses, venues du mythe et de la fable. "Les dieux parlent aussi dans la cuisine" disait Héraclite. Ainsi l'idée du conte est de faire entrer, comme Pierre Pierre le dragon, le merveilleux de la vie dans la vie dite "ordinaire".

La pièce sera publiée aux Editions de l'Amandier.


 

Janv
2013

18 et 19 à 20h30
20 à 17h00

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Carte blanche à Norbert Aboudarham

Avec Norbert Aboudarham, Michelle Buirette, Jean-Philippe Watremez, Pierre Jacquet et Max Robin
Tous publics

Carte blanche à Norbert Aboudarham

Théâtre - La Nuit Noire

Vendredi 18 Janvier :

One man Show de et par Norbert Aboudarham.
Selon la Bible, le monde a été créé en six jours et un de RTT.
Selon la science cela à mis 13,7 milliards d'années.
Qui dit vrai ? L'origine, le commencement et même avant, y'avait quoi ?
Enfin les réponses. Physique, non ! Métaphysique !

Un Bal Clandestin : Jazz Manouche

Samedi 19 Janvier :

Un Bal Clandestin pour un duo d'accordina (accordéon à bouche) avec Michelle Buirette et Norbert Aboudarham

Rythmique : guitare de Max Robin et basse de Pierre Jacquet

Création pour Le Local.

Dimanche 20 Janvier :

Un Bal Clandestin avec Norbert Aboudarham qui invite Jean-Philippe Watremez, un soliste au jeu pur

Rythmique : guitare de Max Robin et basse Pierre Jacquet + des invités surprises !

Spectacle au bénéfice du Local.


 

Fév
2013

1, 2, 8, 9 à 20h30
3 et 10 à 17h

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Zinzin

Un spectacle de la Cie 25 Watts
Sur une idée d'Emmanuelle Lévy
Interprétation et mise en scène : Garance Guierre, Emmanuelle Lévy et Léonor Stirman
Écriture et interprétation musicale: Léonor Stirman

spectacle_Zinzin

Qui est Zinzin ?

Nous. Chipies, démones, femmes à barbe, nous sommes un duo burlesque, tantôt dans la complicité, tantôt dans la fâcherie. Eux. Les habitants du monde selon Daniil Harms. Ce sont eux dont nous vous narrons les aventures : humains cahin-cahotés par la vie et par leur propre folie douce dans une période politique sombre où la milice rôde.

Parti-pris

Nous avons décidé d'aborder l'univers de Daniil Harms avec des objets que nous utilisons pour leur valeur symbolique et métaphorique. Notre désir est de faire résonner les significations multiples de ces petits contes, en restant fidèles à la fois à leur mystère et à leur dimension critique. Dans leurs démêlés quotidiens avec leur entourage et avec l'administration, dans la violence qui les traverse ou qu'ils subissent, les personnages de Harms sont implicitement porteurs de satire sociale et politique. Mais ils possèdent aussi un petit grain de folie onirique, que l'auteur a su semer en nous et que nous cherchons à transmettre. Le rapport qu'entretiennent les comédiennes a lui aussi de multiples facettes : tantôt complices, tantôt rivales ; tantôt alliées, tantôt ennemies...A chaque petite forme, elles changent d'apparence voire se métamorphosent complètement. Dans ce contexte, difficile de savoir qui est de quel côté, car le danger peut venir de l'intérieur! Cette ambivalence est au cœur du texte de l'auteur, reflet de la période troublée où il a vécu et créé : on ne sait plus qui est sain, qui est fou, si on est soi-même sain ou fou, de qui on doit se méfier et d'où tombera le prochain coup !


 

Mars
2013

le 9 de 17h à 20h
le 10 de 17h à 20h

Entrée libre

Le printemps des Poètes

Tous publics

Le printemps des Poètes

Poèmes d'ici et d'ailleurs

Depuis plusieurs années au Local, Le Printemps des poètes est l'occasion de faire se rencontrer la diversité des publics que nous accueillons et avec lesquelles nous travaillons : participants des ateliers, adolescents et adultes des actions culturelles que nous menons, artistes de l'association, compagnies programmées au Local, habitants et habitantes du quartier et toutes personnes passionnées de poésie.

Dans une belle prise de risque partagée, ils viennent lire, dire et entendre des poèmes d'ici et d'ailleurs. Tous participent à cette dynamique de croisement des publics qui est l'un des objectifs majeurs de l'association Ombre en Lumière.

Patrick Pinon, peintre, créateur textile, plasticien militant, comme lui-même se définit, participe à cet événement en animant un atelier de scénographie avec les personnes qui le désirent afin d'habiller le Local pour l'occasion.

Ces moments de convivialité et d'échanges s'inscrivent dans une démarche artistique exigeante où chacun contribue à l'évènement culturel. Cette année, le thème de la manifestation nationale du Printemps des poètes est « Les voix du poème ».

Pour plus d'informations : http://www.printempsdespoetes.com/


 

Mars
2013

15, 16, 22 et 23
à 20h30
17 et 24 à 17h00

Avril
2013

5, 6 à 20h30
7 à 17h00

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Candide

Résidence Couleur Local
D'après Voltaire
Texte : Eric Herbette
Avec : Paule Onteniente et Wahid Lamamra
Scénographie : Olivier Ramon
Costumes : Marie-Hélène Bussy
Chargée de diffusion : Marie-Josée Wrobel

Candide_voltaire

Le 1er novembre 1755, à Lisbonne un violent tremblement de terre, suivi d'un incendie et d'un raz-de-marée porte à son comble l'horreur. Voltaire alors exprime son désarroi : « On sera bien embarrassé à deviner comment les lois du mouvement opèrent des désastres si effroyables dans le meilleur des mondes possibles ». Un an après, débute un autre drame, la guerre de Sept ans qui frappera les grands pays européens.

Le philosophe voudrait comprendre mais n'y parvient pas. Le langage ne peut qu'être à l'image des absurdités de la vie. Voltaire ose donc une fiction où tout devient farce.

Candide, le bâtard du Château de Thunder-t-thronch est chassé à coups de pied dans le cul pour avoir « lutiné » en douce sa cousine Cunégonde. Il n'aura de cesse de voir confirmer les leçons de maître Pangloss son précepteur : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles » et de retrouver Cunégonde. Un périple où tous les évènements sont plus effroyables les uns que les autres.

Deux comédiens vif et joyeux servent cette farce philosophique où ils jouent tous les rôles. Un dispositif scénique fait d'écrans vidéo, donnent les lieux de l'action et le présent des personnages.

Un spectacle drôle et grave.


 

Avril
2013

19 et 20 à 20h30
21 à 17h00

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Bêtes, chiennes et autres créatures

De Luis E.Gutiérrez Ortíz Monasterio (LEGOM)
Éditions Le Miroir qui fume
Traduction française de Christella Vasserot
Mise en scène et scénographie : Giovanni Ortega
Avec : Paola Córdova-Verdet et Manuel Ulloa-Colonia
Lumière : Juliette Labbaye
Vidéo : Vincent Prentout et Stéphanie Lefèvre
Costumes : Virginia Alba

Bêtes, chiennes et autres créatures

Ils sont là un homme, une femme
dans une histoire impossible
comme sur un ring, un match de boxe en trois parties
avec dépendances, dépendance à l'autre,
à la drogue, à la maladie, au sexe…
en mal d'amour
en mal de vie
« Si l'amour était une aile »
« Entre réalisme et stylisation, cette histoire de couple sud-américain atteint, avec une grande élégance, une dimension universelle et poignante. Il s'agit d'un couple, dont l'inadéquation est évidente au premier regard, et la rupture inéluctable. Le parcours de chacun entre le début et la fin de la pièce les amène à inverser leur rapport de force. Lui, si machiste, dominateur et arrogant même s'il est malade, elle si dépendante et soumise, tous deux se métamorphosent. La pièce est avant tout l'histoire de cette mutation qui le rend lui extrêmement faible, et elle enfin libre et fière. Cela passe par un jeu très intense des corps, un sens des silences et des postures qui correspondent aux changements de leur psychisme et de leur relation. Pas de fioritures, le minimum d'accessoires et de décor, simplement une lumière qui varie davantage dans les yeux et le corps des acteurs que dans les projecteurs ».

Michel De Peyret (Nouvelle République)

Le repérage et le questionnement des écritures contemporaines, la diffusion en France d'un nouveau répertoire théâtral mexicain à travers ses créations et ses propres éditions, ainsi que l'introduction au Mexique des auteurs vivants français sont les principales lignes directrices de la compagnie Le Miroir qui fume.


 

Mai
2013

24 et 25 à 20h30
26 à 17h00

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Solos et duos de danse

Cycle de rencontres autour de la danse, à travers de petites formes présentées par de jeunes artistes et des chorégraphes confirmés.

semi

Semi

Chorégraphie et danse : Chia Yin Ling
Danse : Nan Jong Lee
Musique : Hugues Vincent

Le Semi est une cigale japonaise qui vit sept ans sous terre à l'état larvaire, période durant laquelle il vit les différentes étapes de son évolution. Il n'apparaît à la surface de la terre que pour une courte période d'environ une semaine. Pendant cette brève apparition, il tente d'attirer et de séduire les femelles par son chant. Chia Yin Ling et Nan Jong Lee exploitent cette thématique et son parallèle avec la vie humaine en empruntant la voie fascinante de la danse improvisée. Hugues Vincent crée un contrepoint avec son violoncelle transformé en "boite à sons". Une histoire contée à trois voix. Une alternance entre moments de calme et de paix et temps de tempête et de fureur.

 

rituels

Rituels

Chorégraphie et interprétation : Jean-François Lefort
Musique : Michèle Bokanovski
Lumières : Jacques Bouäult

« Rituels » est un retour aux sources de la Danse, la ligne droite "imaginaire", les courbes sensuelles, le cercle magique et la spirale infernale. Une histoire qui se balance, rebondit et se termine à son point d'origine.


 

Mai
2013

le 31 à 20h30

Plein tarif : 12 €
Demi-tarif : 6 €

Plateau partagé
Michel Dréano/Vanina Michel

Michel Dréano, Vanina Michel

Accompagné par le jazzman Henri Gravier, sur un schéma slam émaillé de mélodies, DREANOSAN nous propose ses histoires drôles et tendres et nous fait voyager dans les jardins ouvriers et les gares désaffectées. On le suivra d'épiceries arabes en lavomatiques, à la recherche d'hommes (et de femmes) sensibles.

Français d'origines contrôlées, enracinés ou hors-sol, migrants, minoritaires, victimes des marques, cyberdépendants, caméléons égocentriques; autant de personnages que les vampires modernes ont dans le collimateur de leurs écrans de contrôle. Enfin, pour la première fois sur scène, Dréano chantera aussi ses mises en musique de poètes, célèbres et inconnus, dont les textes entrent en résonance avec son univers de griot blanc.

Avec sa voix éraillée de blueswoman, VANINA MICHEL aime dire que "la vie n'a pas d'âge". Depuis le temps qu'elle écume la scène française, des temps hippy et chevelus des années 68 (elle était la partenaire de Julien Clerc dans "Hair" à la Renaissance) jusqu'à l'estaminet Lubat à Uzeste dans les années 90, elle s'est toujours embarquée dans des aventures inoubliables avec des défricheurs et des passeurs de musiques et de mots. Au local, seule avec son piano, elle nous propose un cocktail musico-théâtral déridé et débridé à partir de textes inconnus de Jacques Prévert, Allain Leprest et Roland Topor. Sans oublier Julos Beaucarne et David Rougerie. Un propos qu'elle définit comme "manifestif et poiético-musical". Un message généreux et vital.