Programmation 2019-2020

Mars
2020

Samedi 14
de 17h à 20h
Entrée libre

Évènement

Poètes d'Ici & d'ailleurs

Le printemps des poètes

Poètes d'ici & d'ailleurs

Le Local participe à la manifestation nationale Le Printemps des Poètes avec l’évènement annuel «Poètes d’ici et d’ailleurs».

Une occasion de faire se rencontrer les publics divers accueillis au Local : participants des ateliers, des actions culturelles menées, artistes de l’association Ombre en lumière, Poètes associés de longue date, habitants et habitantes du quartier.

Dans une belle prise de risque partagée, tous viennent lire, dire et entendre des poèmes d’ici et d’ailleurs. Tous participent à ce croisement des publics qui est l’un des objectifs majeurs de l’association Ombre en Lumière.

Cette année, la scénographie de Poètes d’ici et d’ailleurs est investie par le photographe Thierry Dubreuil avec l’installation L’angle mort de la raison. En écho au thème annuel de la manifestation nationale – le courage – , cette série s’empare de la question du regard de nos civilisations sur le féminin et l’émancipation des femmes.

 

Le Printemps des poètes se déroule du 7 au 23 mars 2020. Cette manifestation nationale et internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses formes. Pour sa 22ème édition, le Printemps des poètes invite à travers le thème du courage à permettre à chacun de célébrer la poésie et la langue des poètes. http://www.printempsdespoetes.com

 

L’installation «L’angle mort de la raison» est à découvrir le vendredi 13 mars De 18h à 23h


Mars
2020

du samedi 20
au lundi 23

Représentations tout public samedi 21 & dimanche 22 à 10h30 & 16h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, chomeur, intermittents, sénior 60+

Danse / Très jeune public

On danse !

Durée : 40 mn
À partir de 18 mois

De & par Edgar Chavaudret et Dominique Verpraet
Texte et chansons : Christine Roillet et Edgar Chavaudret
Regard Extérieur : Hélène Hoffmann
Cie A Tulle Tête : www.atulletete.com

On danse

À la croisée du spectacle et du bal, On danse ! propose aux enfants de découvrir le plaisir du mouvement et des musiques populaires.

À plusieurs occasions, les spectateurs, en duo ou à plusieurs, sont invités à entrer dans la danse. Un petit bal clôture la représentation.

On danse ! s’inspire du grand livre accordéon Carnet de bal de Mirjana Farkas – clin d’œil aux danses du monde – pour croiser les cultures musicales et chorégraphiques, s’amuser des stéréotypes, jouer avec les styles de danse et détourner leurs langages. L’univers musical se nourrit des textes de l'album aux titres décalés et des délicieux petits dialogues. Les livres sont objets scéniques et transforment l’espace de jeu à chaque dépliage.

On danse ! est une création sans frontières libre et joyeuse. Une aventure chorégraphique et musicale à partager avec les petits qui courent déjà partout.

Avec le soutien du festival Jeune et très jeune public de Gennevilliers et la ville de Sevran.


 

Mars
2020

Du 27 au 30 mars

Vendredi à 20h30
Samedi & lundi à 19h
Dimanche à 17h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, chomeur, intermittents, sénior 60+

Théâtre Forain

Fuck

Public & relation

Durée 45 minutes
À partir de 10 ans

Conçu et interprété par Cécile Jarsaillon
Têtes réalisées en pâte à bois : Cécile Jarsaillon
Musique : Peer Raben, Chansons populaires, limonaires…
Une production Public & relation
Aide & soutiens : Françoise Bouvard, Sophie Deck, Laura Abad Ramos, Michto, Jean-Marc Royon, Stéphane Filoque

FUCK

Fuck est une farce. Une mise à mort comique, satirique et interactive. À travers un stand de jeu de massacre dans une pure tradition foraine, flirtant avec l'art brut, Cécile Jarsaillon interprète un vrai pierrot, mime, sans parole. Écartelée entre le punk et le réalisme, elle met en miroir les joueurs (le public) et 14 figurines modelées par elle-même. C'est un spectacle politique et irrévérencieux parce qu'il traite de la méchanceté.

Le jeu de massacre représente 14 caricatures de boucs émissaires de notre société. Ceux qui exhiberaient une différence perceptible et évidente, ceux qu’en toute impunité, on désirerait faire disparaitre violemment, mais aussi nos propres méchants… Qui nous gêne ? Qui gêne t- on ? D’où vient la méchanceté ?

Il s'agit là d'une réaction face à la violence de la société à toute échelle, du principe du bouc émissaire où pour tenir ensemble, on prend pour cible un certain type d’individu.

C’est aussi un élan de tendresse, d’hommage aux gentils, aux gens libres.


Avril
2020

duvendredi 3
au lundi 6

Vendredi à 20h30 Samedi & lundi à 19h
Dimanche à 17h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, chomeur, intermittents, sénior 60+

Théâtre

Mon petit grand frère

MAS PROD

Texte & interprétation : Miguel -Ange Sarmiento
Création lumières : Jacques Boüault (sous réserve)
Création sonore : Rémi Cotta
Costumes et accessoires : Anne-Marie Baron
MAS PRODUCTIONS
Création 2020
Avec le soutien du CRTH (Centre Recherche Théâtre Handicap)

Mon petit grand frère

Toute ma vie je me suis noyé dans le chagrin de mes parents.

Jusqu’à ce Noël 2019 où j’ai trouvé le courage de leur demander de me raconter le 9 mars 1971. Leur 9 mars 1971.

Chacun son tour, puis ensemble, ils m’ont livré le récit qu’ils gardaient enfoui en eux depuis ce jour, de peur de raviver leurs plaies mutuelles. Cinquante ans d’une mort-vie commune devant mes yeux embués d’enfant, d’adolescent puis d’adulte, sans jamais évoquer les mots échangés ce jour-là au bord du bassin. Cinquante ans à douter de la thèse de l’accident. Cinquante ans de silence et, aujourd’hui, enfin, le temps des questions.

 

Dans ce texte intime, Miguel-Ange Sarmiento nous fait le récit d’une tragédie familiale à travers ses yeux d’enfant. À deux ans, lorsque l’on n’a pas les mots pour comprendre ni pour exprimer ce que l’on ressent face à l’indicible, comment grandit-on ? La pièce pointe les ressorts d’une tragédie sur toute une famille survivante. Entre paroles et silences, Miguel-Ange assemble les briques d’un chaos et prend voix.

Une écriture sensible sur notre résilience face au chagrin.


 

Avril
2020

samedi 18
et dimanche 19

à 18h

 

Théâtre - Sortie de résidence

La marche des oublié.e.s

Compagnie Pièces Montées

En raison de la crise sanitaire et de la décision par le Premier ministre le samedi 14 mars 2020 de fermer tous les lieux recevant du public qui ne sont pas indispensables à la vie du pays, l’activité du Local a vu pour cette saison le report de l’ensemble de ses spectacles pour la période de mars à avril 2020.

La marche des oublié.e.s

Un cortège silencieux s’apprête à défiler, pour protester contre l’oubli et l’invisibilisation. Mais très vite, il se heurte à des «gardiens de pavé»…

Une promesse de spectacle déambulatoire et participatif en 7 épisodes, pour le théâtre et la rue. «La marche des Oublié.es de l’Histoire» est une réflexion à la fois sérieuse et joyeuse sur l’oubli et la mémoire, la transmission et la disparition des traces, l’engagement et le renoncement. Un projet de la compagnie Pièces Montées pour interroger la place de chacun.e dans la «grande» Histoire et repenser la façon dont celle-ci est consignée.

 

La Ville de Paris, de la MPAA et de l’Archipel des Utopies. Il a été sélectionné par Esch 2022, Ville Européenne de la Culture.

 


 

En raison de la crise sanitaire et de la décision par le Premier ministre le samedi 14 mars 2020 de fermer tous les lieux recevant du public qui ne sont pas indispensables à la vie du pays, l’activité du Local a vu pour cette saison le report de l’ensemble de ses spectacles pour la période de mars à avril 2020.

 


Fév
2020

Mars
2020

du vendredi 21 février
au lundi 9 mars

Vendredi à 20h30 Samedi & lundi à 19h Dimanche à 17h



Théâtre

Les folles de la Salpêtrière & leurs soeurs

Compagnie Vent debout
Écriture et mise en scène : Sarah Pèpe
Avec : Agnès Fréjabue, Morgane Klein, Sarah Pèpe, Isabelle Voge
Chorégraphies : Nawel Oulad
Danseuses (en alternance) : Nawel Oulad et Camille Rau
Musique et univers sonore : Morgane Klein

Les folles de la Salpêtrière & leurs soeurs

C’est l’histoire d’un corps. Le corps de la Patiente. Qui traverse les époques. Enfermée à la Salpêtrière au 19e siècle, elle sera l’hystérique favorite de Charcot qui l’utilisera pour ses leçons publiques; au début du 20e siècle, elle sera diagnostiquée frigide dans les cabinets des psychanalystes; enfin, au 21e siècle, son cerveau sera examiné par les neuro-scientifiques, qui veulent fabriquer la pilule rose, censée soigner la perte du désir féminin.

C’est l’histoire d’un corps de femme, traversé par des mots qui le contraignent, le dessinent, le pathologisent et prétendent la soigner, sans jamais lui autoriser la parole.

C’est l’histoire d’un corps-objet qui lutte pour devenir celui d’une femme-sujet, définissant son désir.

À travers trois grandes controverses, le spectacle aborde la médicalisation de la sexualité féminine: de la querelle autour de l’hystérie au 19e siècle, aux neurosciences aujourd’hui et la mise sur le marché de la «pilule rose» (présentée comme l’équivalent féminin du viagra). En passant par la psychanalyse et l’orgasme vaginal, il s’agit d’interroger la transformation des champs thérapeutiques et des concepts pour mieux aborder la question des représentations de la sexualité féminine aujourd’hui.

 

« Rencontre autour du spectacle » :

Le Local et l’équipe artistique vous proposent, tout au long de la programmation, différents temps forts autour de la représentation du spectacle « Les folles de la Salpêtrière et leurs sœurs ». À l’issue des représentations, des échanges entre le public et des invités permettront d’aborder différents enjeux portés par le spectacle. Ces moments sont des espaces privilégiés pour créer autrement la rencontre avec l’œuvre.

Dimanche 23 février 2020 – Rencontre avec Nicole Edelman

Nicole Edelman est historienne, agrégée d'histoire, maîtresse de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'université de Paris-Nanterre.Dans son ouvrage « Les métamorphoses de l’hystérique », elle montre comment l’hystérie se transforme au gré des découvertes et des discours médicaux mais aussi des évolutions sociales, culturelles et politiques du XIXe siècle.

Dimanche 1er mars 2020 - Causerie d’Edith Vallée

« L’art miroir de diabolisation des femmes » Docteure en psychologie, autrice en psychologie et histoire de l’art, féministe, Edith Vallée a toujours milité pour qu’il soit dit : « il est possible d’être pleinement femme et heureuse, sans être mère. Depuis 2015, année des premiers parcours culturels lors des Journées du matrimoine lancés par HF-ÎdF, je m’attache à mettre en lumière les femmes du passé (livres, parcours théâtralisés, jeux en ligne) ». www.non-maternite.org www.matrimoinedeparis.com www.matrimoinedeparis.com/matrimoineGo

Samedi 7 mars – Rencontre avec Daniel Charlemaine

Daniel Charlemaine est psychologue scolaire et psychanalyste. Il est l’auteur de l’ouvrage « L’inconscient à l’épreuve du scolaire » et publie des chroniques en ligne (Tess magazine et aujourd’hui 50/50, le magazine de l’égalité femmes/hommes).

Dimanche 8 mars – Diffusion du documentaire sonore « Mes voisines »

Mélanie Van Danes est documentariste sonore. « Mes voisines » est sa dernière série documentaire radiophonique en 6 épisodes. Elle part à la rencontre de 6 femmes lesbiennes enterrées au cimetière du Père Lachaise et, en écho, donne la parole à 3 femmes lesbiennes d’aujourd’hui. Dimanche 8 mars, l’épisode consacré à Rosa Bonheur, peintre du 19e siècle, sera diffusé en exclusivité. Cela permettra d’aborder les questions de visibilité, d’invisibilité, de violences dans les différentes sphères de la vie et de la ville…


 

Fév
2020

du samedi 1er
au lundi 10

Samedi à 17h
Dimanche à 17h
Lundi à 19h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, demandeur d’emploi, sénior 60+, adhérents Ombre en lumière

Théâtre

Le Petit Chaperon Rouge

De Joël Pommerat
Compagnie Ah si c’est comme ça !
Interprété et mis en scène par Nina Cruveiller & Nina Ballester
Collaboration artistique Barthélémy Fortier
Scénographie Lola Seiler
Lumière Pierre Peyronnet
Musique Edouard Demanche

À partir de 7 ans

Le Petit Chaperon Rouge

«Comment commencer est une leçon qui doit s'apprendre à la lumière du jour»

Peter Book

C’est l’histoire d’une petite fille, d’une maman et d’un creux d’amour. Tous les trois vivent dans une maison perdue dans une forêt lointaine.

La petite fille aime sa maman plus que tout et aimerait passer tout son temps à jouer avec elle, mais sa maman est une maman vraiment très occupée qui n’a jamais le temps de jouer avec sa petite fille. «Parfois la petite fille cherchait par tous les moyens à se faire remarquer mais la maman de la petite fille était tellement occupée qu’elle ne voyait même plus sa petite fille.». Voilà comment naît un creux d’amour…

Mais que va-t-il se passer lorsque la petite fille aura réussi à faire un gâteau pour sa grand-mère ? Lorsqu’elle ira seule dans la sombre forêt, au milieu des grands arbres? Lorsqu'elle va rencontrer cette véritable bête véritablement monstrueuse ? Va-t-elle franchir l’infranchissable ? Et la maman, aura-t-elle peur pour sa petite fille ?


Janv
2020

du vendredi 10
au lundi 27

Vendredi à 20h30 Samedi & lundi à 19h Dimanche à 17h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, demandeur d’emploi, sénior 60+, adhérents Ombre en lumière

Théâtre

V.W. Une chambre à soi

d’après Virginia Woolf

Cie Trois...six...neuf
Mise en scène, traduction, adaptation, Marie-Paule Ramo
Interprétation, coadaptation, Nathalie Prokhoris
Durée 1h10
À partir de 14 ansl

Une chambre à soi

Surgie du passé pour pointer du doigt le sort fait aux femmes, Virginia Woolf, telle un Sherlock Holmes en jupe et cardigan, mène l’enquête sur ce qui les a empêchées d’écrire, suivant le parcours de l’émancipation des femmes et de leur cheminement en littérature… Mais cette exploration prend une forme inattendue : celle d’une fiction, menée tambour battant par une Virginia vive et facétieuse, qui s’invente en personnage, parcourt les siècles, imagine une sœur à Shakespeare… Brouillant les frontières entre fiction et réel, elle nous propose aussi une singulière immersion dans le processus de création.

La conclusion généreuse et pleine d’espoir, à laquelle elle semble tout d’abord se dérober, viendra pourtant couronner de sa petite pépite de vérité l’apparent vagabondage de V.W.

Une chambre à soi (A Room of One’s Own), écrit en 1928 par Virginia Woolf sur la base de conférences destinées à de jeunes (et encore rares) étudiantes, s’est imposé en texte majeur, précurseur du féminisme. Accompagnant la parole engagée de l’autrice qui fait écho aujourd’hui au combat en faveur de l’égalité femmes-hommes, la pièce s’attache également à redonner sa place à la dimension fictionnelle du texte, la Virginia de V.W. Une chambre à soi, élargit son propos aux difficultés d’être artiste, homme ou femme, et révèle les coulisses de la création. « Il y a de fortes chances pour que la fable soit plus vraie que le vrai. » S’emparant des outils mêmes de la fiction, Virginia Woolf rend palpable ce qu’écrire exige d’éducation, de temps, d’argent... d’espace rien qu’à soi.


Déc
2019

du 14 au 23

Attention: pas de représentation le samedi 21

Samedi à 19h
Dimanche à 17h
Lundi à 19h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, demandeur d’emploi, sénior 60+, adhérents Ombre en lumière

Théâtre

«Les chaussures rouges»

Compagnie Les galopins…
D'après les récits de Hans Christian Andersen et Clarissa Pinkola Estés
Adaptation & mise en scène: Pierre Boucher
Avec: Coline Moser, Pauline Phelix, Léa Squarcio
Chorégraphie: Marine Vincent
Scénographie: Benjamin Gabrié
Costumes: Canelle Charlanes
Création masques: Majan Pochard
Création sonore: Julian Julien
Création lumière: Théo Tisseuil

Les chaussures rouges

Une forêt. L’hiver approche. C’est la saison du Diable.

Il rôde autour d’une pauvre Petite Fille aux pieds nus qui a faim, froid. Son père est absent et sa mère est malade. Alors, pour sortir de la misère, elle fabrique des chaussures. Rouges. Mais comme personne ne les lui achète, elle décide de les porter elle-même. Surprise et heureuse que ses chaussures lui aillent comme un gant, elle danse, danse de joie.

Furieux de voir sa proie lui échapper, le Diable emporte la Mère de La Petite Fille et promet à l’orpheline qu’Il reviendra, et que, ce jour-là, elle aura aux pieds ses souliers, les souliers du Diable. Les souliers rouges. Et qu’elle dansera, dansera, dansera, dansera… Pour l’éternité?

 

Avec le soutien du Théâtre des Quartiers d'Ivry - CDN


Oct
2019

Nov
2019

du 4 octobre
au 25 novembre

Vendredi à 20h30
Samedi à 19h
Dimanche à 17h
Lundi à 19h

Tarifs:
12 € (tarif plein)
8 € (tarif réduit*)
3 € (Rsa)

Tarifs dates
2 représentations
le même jour,
les 2 spectacles*:
18 € (plein)
12 € (réduit*)
5 € (Rsa)

* Enfants - 12 ans, étudiants, demandeur d’emploi, sénior 60+, adhérents Ombre en lumière

Théâtre

Un amour sans résistance

de Gilles Rozier
Interprété en alternance par Xavier Béja & Chantal Pétillot
Mise en scène: Gabriel Debray
Collaboration artistique & chorégraphique: Claire de Monclin
Contribution picturale: Mirella Rosner
Création lumière: Jacques Boüault
Création sonore: Thomas Bonnel

un amour sans résistance

«La porte s’est ouverte, on a poussé un groupe vers l’intérieur, des juifs. Le jeune homme était parmi eux, en civil, majestueux.»

En France durant l’Occupation le narrateur, dont nous ignorons le sexe, raconte sa vie pendant la guerre. Germanophile, enseignant l’allemand dans un lycée, il cache ses livres interdits par les nazis: Stefan Zweig, Thomas Mann, Ödon Von Horvàth…

Traducteur obligé de la Gestapo, sa route croise celle d’Herman un jeune juif, et le sauve de la déportation.

Commence alors une histoire amoureuse…

 

Gilles Rozier est écrivain, traducteur de l’hébreu et du yiddish, et éditeur. Il a été directeur de la Maison de la culture yiddish de 1994 à 2014 et, en 2016, il fonde les éditions de l’Antilope. «Un amour sans résistance» est un roman paru en 2003 aux éditions Denoël, en 2005 aux éditions Folio poche, traduit en 12 langues.

 

Avec le soutien de Lilas en scène, la SPEDIDAM & la DILCRAH – Délégation Interministérielle de Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine (LGBT)

 

Programmation en alternance avec Xavier Béja & Chantal Pétillot

Du vendredi 4 au Lundi 7 octobre - Xavier Béja
Du vendredi 11 au lundi 14 octobre - Chantal Pétillot
Du vendredi 18 au dimanche 20 octobre - Xavier Béja
Du vendredi 8 au lundi 11 novembre - Chantal Pétillot

Représentations alternées sur deux week-ends

 

Du vendredi 15 au lundi 18 novembre

Vendredi 15 novembre - Xavier Béja
Samedi 16 novembre - Chantal Pétillot
Dimanche 17 novembre - Xavier Béja
Lundi 18 novembre - Chantal Pétillot

Du vendredi 22 au lundi 24 novembre

Vendredi 22 novembre - Xavier Béja
Samedi 23 novembre - Chantal Pétillot
Dimanche 24 novembre - Xavier Béja

Programmation exceptionnelle avec deux représentations le même jour*:

Dimanche 13 octobre à 17h avec Chantal Pétillot
& à 19h avec Xavier Béja
Lundi 21 octobre à 18h 30 avec Chantal Pétillot
& à 20h30 avec Xavier Béja
Lundi 25 novembre à 18h 30 avec Chantal Pétillot
& à 20h30 avec Xavier Béja

«Rencontre autour du spectacle»:

Le Local et l’équipe artistique vous proposent tout au long de la programmation différents temps forts autour de la représentation d’ «Un amour sans résistance». À l’issue des représentations, des échanges entre le public et des invités sur une thématique du spectacle permettront d’aborder en octobre la langue Yiddish, les enjeux de l’écriture en littérature et l’histoire de la collaboration. Egalement une rencontre avec l’auteur Gilles Rozier pour découvrir l’histoire de ce roman si singulier aujourd’hui adapté au théâtre. Ces moments sont des espaces privilégiés pour créer autrement la rencontre avec l’oeuvre.

 

Programme Bord Plateau

EN NOVEMBRE:

Dimanche 10 novembre - «Yiddish et allemand: les liaisons dangereuses» échange avec la participation de l’auteur Gilles Rozier

Né au Xe siècle dans la vallée du Rhin, le yiddish est une langue juive qui a beaucoup emprunté aux langues germaniques. De sorte que, de nos jours, yiddish et allemand présentent de nombreuses similitudes mais tant de choses les séparent néanmoins, culturellement, historiquement, sociologiquement.

Gilles Rozier est écrivain, traducteur (hébreu et yiddish) et éditeur. Il a été directeur de la Maison de la culture yiddish de 1994 à 2014. En 2016, il a fondé les éditions de l’Antilope. «Un amour sans résistance», roman paru en 2003 aux éditions Denoël, en 2005 en Folio, a été traduit en 12 langues. Son dernier roman «Mikado d’enfance» est paru le 22 août - éditions de l’Antilope.

Lundi 11 novembre - «Résister ou collaborer?» - rencontre avec le metteur en scène Gabriel Debray

Dans le cadre de cette rencontre Gabriel Debray échangera avec le public sur l’histoire de cette création, de la découverte du roman «Un amour sans résistance» à sa mise en scène. Il reviendra sur l’enjeu principal de cette pièce qui, interroge aujourd’hui le public sur la notion d’engagement.

Après une formation initiale de comédien, Gabriel Debray s’oriente vers la mise en scène et assiste plusieurs metteurs en scène comme Joël Jouanneau, Michel Raskine et Christian Schiaretti. Directeur artistique du théâtre Le Local depuis son ouverture en 2002, ses créations retracent une histoire du regard façonné par les sociétés modernes. À travers ces adaptions et les commandes d’auteurs, Gabriel Debray reconstitue des moments clefs de notre façon de voir et de raconter le monde.

Samedi 16 novembre «Théâtre & danse: état de corps» avec la participation de Claire de Monclin

Claire de Monclin a réalisé des interventions auprès des comédiens du spectacle. Il s'agissait de prendre en compte leurs propositions gestuelles et de faire des suggestions pour préciser certains états de corps afin d'ancrer le personnage dans sa réalité corporelle et de rendre ainsi plus lisible leurs intentions. Cette attention portée au corps, parfois en des détails infimes, a permis aux acteurs et au metteur en scène de poursuivre leurs questionnements sur le sens du texte.

Danseuse contemporaine, chorégraphe et pédagogue, Claire de Monclin questionne les liens qui nous unissent à travers les mouvements du corps. Après une formation théâtrale, Claire de Monclin apprend la danse contemporaine avec Françoise et Dominique Dupuy, et danse aux Etats-Unis. Chorégraphe, elle questionne les liens que des individus peuvent tisser entre eux à travers les mouvements du corps. Autour de propositions semblables, enfants et adultes, amateurs et professionnels, sont amenés à partager un moment sensible qui fait écho pour chacun. Différentes formes naissent de ce travail selon les contextes: chorégraphies, bals modernes, performances ou déambulations dansées. Elle développe des collaborations avec d’autres artistes, notamment des plasticiens et travaille régulièrement avec le Centre Pompidou et le Musée d’Histoire de l’Immigration.

Dimanche 17 novembre – Rencontre avec la participation de Tal Bruttmann

Tal Bruttmann est chercheur rattaché à l’EHESS. Ses travaux portent sur les politiques antisémites en France pendant la guerre et sur la «solution finale» en Europe. Auteur notamment de La Logique des bourreaux (Hachette Littératures, 2003), Au bureau des Affaires juives. L’administration française et l’application de la législation antisémite, 1940-1944 (La Découverte, 2006) et «Aryanisation» économique et spoliation en Isère (Presses universitaires de Grenoble, 2010). Il a dirigé avec Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot et Claire Zalc «Pour une microhistoire de la Shoah» (Le Genre Humain, Seuil, 2012) et a été commissaire de l’exposition «La spoliation des Juifs: une politique d’Etat», organisée au Mémorial de la Shoah (2013). Il a publié en 2015 «Auschwitz», aux éditions de la Découverte, et «Les cent mots de la Shoah» avec Christophe Tarricone aux PUF en 2016. Son dernier ouvrage, avec Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüllern une étude consacrée aux photographies réalisées par les SS à Auschwitz vient de paraître en Allemagne («Die fotografische Inszenierung des Verbrechens», WBG, 2019).

Samedi 23 novembre «La parole se libère: un cheminement» avec la participation de Malgorzata Maliszewska

« Pourquoi quelqu'un se met-il à parler un jour?». Au fond, est-il possible de répondre au «pourquoi»? Dans une tentative de cheminement ensemble pour mieux saisir ce qui peut libérer une parole enfouie et donner lieu à un récit inédit, MaLgorzata Maliszewska proposera au public de faire un détour en déployant une interrogation à partir de chaque mot constitutif de cette question.

MaLgorzata Maliszewska est née à Cracovie où elle a vécu le premier tiers de sa vie dans la propriété familiale dont le jardin, pour reprendre les mots de Jean-Yves Potel*, jouxtait le camp de concentration de cette ville, celui de PLaszów. Elle vit en France, à Paris, depuis 1981. M. Maliszewska a étudié la philologie romane à l’université Jagellon de Cracovie et les lettres modernes à Paris IV. Traductrice et psychanalyste, elle est membre adhérant praticien de la Société de Psychanalyse Freudienne (SPF) et exerce en libéral. * «La fin de l’innocence. La Pologne face à son passé juif», Editions Autrement, 2009.

Dimanche 24 novembre «La déportation pour motif d’homosexualité: les oubliées & les oubliés de la mémoire» avec la participation de Daniel Lemoine

En reprenant le contexte historique de la répression homosexuelle et de sa première dépénalisation en 1791 jusqu’au contexte homophobe d'avant guerre ayant conduit à la loi de Vichy de 1942, puis aux déportations homosexuelles, cette rencontre permettra de présenter l’évolution du regard à connotation judéochrétienne sur l’homosexualité, porté par la société occidentale.

Daniel Lemoine est Vice-président de l'association mémorielle de la Déportation Homosexuelle «Les Oublié-e-s de la Mémoire» (ancien délégué Paris Ile-de-France). Enfant de déporté, (son père fut déporté - résistant à Auschwitz et Buchenwald, «Mort pour la France») il s’engage dès sa jeunesse dans le devoir de mémoire comme membre adhérent de plusieurs associations luttant contre toutes les discriminations. Il est membre actif des «Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation» (93) et militant associatif du «Devoir de Mémoire». Enseignant de Lettres de 1975 à 1997, il est également licencié d’Histoire. Par la suite, il occupe diverses fonctions dans les domaines de la Formation, de la Sécurité et de la Justice.

Les «Oublié-e-s» de la Mémoire est une association mémorielle nationale reconnue officiellement par les pouvoirs publics (Etat et institutions). Elle œuvre depuis 2003 à la connaissance de la déportation pour motif d’homosexualité et sa reconnaissance en France et au-delà. À travers ses délégations territoriales elle agit dans le tissu mémoriel et LGBT, avec les collectivités locales et le monde éducatif.

 

En octobre

Dimanche 6 octobre «Les lieux de la collaborations à Paris» avec la participation de Cécile Desprairies

À l’occasion de cet échange, Cécile Desprairies abordera avec le public un aspect moins connu des années 1940 à 1944: la topographie de l’Occupation et de la collaboration. De la situation géographique des immeubles spoliés à leur histoire, qui n’est jamais le fruit du hasard.

Philosophe et germaniste de formation, Cécile Desprairies travaille dans l'édition. Pour son ouvrage «Paris dans la collaboration», elle a mené de longues recherches en France et en Allemagne. Elle est l'auteur de «Ville lumière, années noires» (Denoël, 2008 ).

Lundi 7 octobre : «La genèse du récit» - Echange avec l’auteur Gilles Rozier

Dans le cadre de cette rencontre Gilles Rozier abordera l’histoire de l’écriture de son roman «Un amour sans résistance».

Gilles Rozier est écrivain, traducteur (hébreu et yiddish) et éditeur. Il a été directeur de la Maison de la culture yiddish de 1994 à 2014. En 2016, il a fondé les éditions de l’Antilope. «Un amour sans résistance», roman paru en 2003 aux éditions Denoël, en 2005 en Folio, a été traduit en 12 langues. Son dernier roman «Mikado d’enfance» est paru le 22 août - éditions de l’Antilope.

Samedi 19 octobre «Du Yiddishland à la Destruction – une éthique de la langue.» avec la participation de Serge Niemetz

Le yiddish qui, au cours du processus d’émancipation, a offert à nombre de Juifs de l’Est un accès à la culture moderne, devient avec la recherche d’assimilation un jargon à refouler, à oublier et à faire oublier. C’est par la parfaite maîtrise de la langue allemande que l’on compte assurer sa position sociale. La valorisation de la langue, voire sa sacralisation - notamment chez les intellectuels qui s’éloignent du judaïsme -, se traduit par la forte présence des Juifs parmi ceux qui, en savants ou en poètes, en font l’objet privilégié de leur travail. Elle s’exprime aussi par l’idée que son usage, impliquant des choix tant esthétiques que politiques, doit être régi par une éthique rigoureuse. On peut voir cette exigence à l’œuvre de façon particulièrement originale et riche d’enseignements pour nous chez deux auteurs très singuliers: l’Autrichien Karl Kraus (Gitschin, maintenant en République tchèque, 1874, - Vienne, 1936); l’Allemand Viktor Klemperer (Landsberg an der Warthe, ville maintenant polonaise, 1881 – Dresde, 1960).

Serge Niémetz est Normalien, agrégé de lettres, auteur de "Stefan Zweig - Le Voyageur et ses mondes», la référence française en la matière. Outre d'importantes traductions de Ludwig Harig, Lion Feuchtwanger ou Georg Hermann, on lui doit notamment la traduction du «Monde d’hier», de Stefan Zweig (Belfond, 1993; Le Livre de Poche, 2010).

Dimanche 20 octobre «Un homme ou une femme? La contrainte littéraire selon OULIPO» avec la participation d’Hervé Le Tellier

L’écriture du roman est un récit à la première personne où, intentionnellement, Gilles Rozier n’a précisé le sexe du narrateur, laissant ainsi au lecteur une libre interprétation. Dans le cadre de cette rencontre, Hervé Le Tellier fera la passerelle avec l’écriture Oulipienne dont la construction s’articule autour d’une contrainte parfois cachée du lecteur… À l’automne 1960 s’est constitué un petit groupe d’amoureux des lettres qui s’est d’abord appelé Séminaire de Littérature Expérimentale, avant de se doter du nom d’Ouvroir de Littérature Potentielle (en abrégé Oulipo). La charte en a été d’emblée fixée ainsi par Raymond Queneau: «Nous appelons littérature potentielle la recherche de formes, de structures nouvelles et qui pourront être utilisées par les écrivains de la façon qui leur plaira».

Hervé Le Tellier est écrivain, membre de l'Oulipo. Docteur en linguistique, il est l’auteur d’un essai sur l’esthétique de l’Oulipo, et enseigne également le journalisme à Paris III et les pratiques rédactionnelles à Paris V. Il a collaboré à l'émission «Des Papous dans la tête» sur France-Culture et, depuis 2002, à la lettre électronique matinale du journal Le Monde, à travers un billet d'humeur, intitulé «Papier de verre». Hervé Le Tellier a notamment publié Le Voleur de nostalgie (Seghers 1992, Castor Astral, 2005), Les Amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable (Castor Astral, 1998), Joconde jusqu'à 100 (Le Castor Astral, 2017), ou Assez parlé d’amour (Lattès, 2009). Il est l’auteur de la pièce Moi et François Mitterrand, un seul en scène avec Olivier Broche, en tournée depuis 2016. Son dernier livre, Toutes les familles heureuses (Lattès, 2017), est un récit familial.

 


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