Lire en fête

• À la rencontre de trois auteurs

Dans le cadre de la manifestation Lire en Fête, le Local vous invite à faire la connaissance de trois écrivains et de leurs œuvres, à travers des lectures données par des comédiens et les auteurs.

© Droits réservés

Olivier Maulin

Jeune auteur prometteur. Il a reçu Le Prix du Roman Ouest-France-Etonnants Voyageurs en 2006 pour son premier Roman En attendant le roi du monde. Son écriture est à la fois drôle, surprenante et désespérée.

Miguel Angel Sevilla

Grâce à ses qualités de poète et d'auteur de pièces de théâtre, le spectacle vivant sera à l'honneur. Sa dernière pièce jeune public, « Khadija », a été reprise au Local en décembre 2007.

Arnaud Cathrine

Ses romans, écrits dans un style épuré, mettent en scène des personnages en proie aux traumatismes de l'Histoire et de leur histoire familiale, le tout raconté souvent sous forme d'apprentissage.

Les morceaux choisis dans l'œuvre de chaque auteur seront mis en voix par Gabriel Debray et lus par Benoît N'Guyen Tât, Michèle Taïeb, Vincent Viotti et Véronique Chiloux.

Les Rocs

Poèmes de Guillevic
Mise en scène, jeu, alto : François Perrin
Musique, clarinette : Damien Joëts
Chant, jeu : Meriem Zoghlami
Lumières : Charly Thicot
Œil extérieur : Anne Grigis

© Marcel Lorre

Un comédien, un compositeur, une chanteuse lyrique. Guillevic est un poète du monde ; ses mots nous mettent en contact avec les éléments. Ce spectacle est une rencontre entre sa poésie et la musique. Il provient du besoin de se retrouver pour recevoir une parole sincère et juste. La poésie, la quête et l'écoute des mots, est la meilleure résistance contre l'invasion des slogans, la pollution des images, la musique d'ambiance.

Paroles d'étoiles, paroles de justes

Conception et interprétation : Maurice Antoni
Musique : Pablo Nemirovsky
Lumières : Jacques Dutoit

© Droits réservés

Florilège des témoignages des enfants juifs de la dernière guerre, ces enfants réchappés des griffes nazies, sauvés par ceux qu'on appelle maintenant, « Les justes » avec des textes, chansons, de Robert Desnos, PierreDac, Pasteur Niemöller, comptine Yiddish. Nous emporterons une simple valise avec un cahier et des documents de l'époque, celle des départs précipités, des voyages vers «Pitché Poï»… L'écrivain martiniquais Frantz Fanon disait : «Si vous entendez dire du mal d'un juif, dressez l'oreille : on parle de vous».

Festival Migrant'scène

La Cimade, service œcuménique d'entraide, est une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile. Avec ses partenaires à l'international et dans le cadre de ses actions en France et en Europe, elle agit pour le respect des droits et de la dignité des personnes. Elle organise du 15 au 30 novembre, pour la troisième année, le festival migrant'scène. Renouveler le regard sur les migrants et les migrations, tel est l'objectif de ce festival. En valorisant les métissages et l'apport positif des migrations, en déconstruisant les idées reçues, en apportant des informations précises au travers de débats. Pour l'édition 2008 du festival, La Cimade a choisi de donner la parole aux femmes migrantes pour mettre en valeur leurs parcours, choix et spécificités.

Les voix de l'exil

Mise en Scène : Christiane Corthay
Comédiennes: Paule Abécassis, Dominique Bauer, Marie-Paule Cohu, Marie-George Laemmel, Ines Lopez (Musique), Hélène Ortiz, Andréa Retz-Rouyet, Renée Salmon, Christiane Corthay

© Laurent Sarazin

Entre exilés des liens se tissent, et les textes poétiques sont traversés par le même fil rouge : celui de l'espoir mêlé à la nostalgie teintée de l'inacceptable solitude dans laquelle se retrouvent les exilés du monde entier. Faire résonner ces voix les unes avec les autres, car elles viennent de tous les horizons : l'exil n'a pas de frontières.

Parcours Singulier

Parcours singulier est un cycle de mini rétrospectives d'artistes du monde de la marionnette et des formes animées. Le créateur témoigne en direct de sa ligne créatrice, avec des extraits de spectacles filmés, des dessins, des marionnettes. La formule permet un rapport intime à l'œuvre et suscite l'intervention du public.

• Olivier Vallet - Cie les Rémouleurs

© Droits réservés

Imagier de théâtre, homme de la techné, passionné des techniques « pré-cinematographiques » et des anciennes technologies de l'image, Olivier Vallet ressuscite et réinvente des machines optiques oubliées : fantasmagories, praxinoscopes, lanternes magiques, machines catoptriques, camera lucida, etc.

Sa démarche se situe à l'intersection des arts plastiques, de l'histoire des sciences et du théâtre contemporain. Il a entrepris, pour la compagnie Les Rémouleurs, qu'il fonde avec Anne Bitran, ainsi que pour d'autres, de mettre ces techniques oubliées au service d'un propos contemporain, en utilisant les matériaux et les outils offerts par la technologie moderne.

Olivier Vallet a été récompensé, à plusieurs reprises, du prix Lumière aux Trophées Louis Jouvet.

Solos et duos de danse

Cycle de rencontres autour de la danse à travers des petites formes présentées par de jeunes artistes et des chorégraphes confirmés.

• Contre toi

De et avec : Marine Combrade & Carl Harrison Minna No Project Musique : Django Reinhardt Durée : 8'

© Serena Andreini

Ce duo explore l'évolution d'une relation depuis les prémices de la séduction jusqu'à la routine à deux. Construite à partir de l'état émotionnel des personnages aux différents moments de la vie du couple, la danse balance entre des moments de comédie légère et d'autres plus noirs, de ressentiment et d'agressivité.

• Pour suite

Musique: Suite n° 1 pour violoncelle, seul, de Jean- Sébastien Bach
Interprète: Emilie Wallyn
Danse: Catherine Chatelain
Durée: 20'

Une rencontre musique baroque/danse contemporaine. Tenter de faire prendre corps à la musique; créer un espace, librement liés!

• C'est sans fin !

Un duo d'Isabelle Dufau et de Lidia Martinez.
Chorégraphie : Isabelle Dufau, Lidia Martinez
Costumes, accessoires, masques, paysage sonore, textes : Lidia Martinez
Musiques : Roberto Murolo, Matteo Salvatore, Anthony Phillips, Touch.
Bande-son : Thierry Jousse

© Patricia Godal

«Deux femmes se déplacent à travers le temps, pointant des épisodes sûrement fondateurs de leurs personnalités. On travaille en regardant les tableaux de PaulaRego, une peintre portugaise, qui vit à Londres. Elle met en scène des femmes aux corps tendus, des animaux étranges et des objets liés à l'enfance. Paula dessine leurs visages très expressifs, elle nous pousse à écouter leurs cris, murmurer les secrets de famille et à sentir leurs tensions. Elle peint leurs rapports aux objets, signes et symboles, nous éclairant davantage sur leur monde intérieur. Ces personnages de femmes se cherchent, et, sans raconter d'une forme linéaire leur histoire, elles posent des pistes pour que l'on puisse les regarder se suivre dans les différents âges de la vie. On ne sait pas encore si ces deux femmes ne font qu'une… Il nous faut un temps pour que le corps retrouve ses volontés, attendons que le jeu auprès de vous, nous aidera à trouver des réponses.» LM.

L'insomnie du Prince de Conti

Libre adaptation de Gabriel Debray et Vincent Viotti, d'après le « Traité de la Comédie et des Spectacles » de Conti.
Mise en scène : Gabriel Debray
Interprétation : Vincent Viotti
Scénographie : Thierry Dufourmantelle
Lumières : Jacques Boüault
Costumes : Myriam Racineux

© Droits réservés

Au XVIIe siècle, le Prince Armand de Conti, après avoir été le premier protecteur de Molière, devient l'un des plus violents dévots contre le théâtre et plus particulièrement contre la comédie.

"... Jouer sur une scène ces revirements si brusques et si radicaux du Prince, c'est à la fois évoquer la force du théâtre sur notre inconscient et exprimer son impossible censure. C'est aussi dénoncer l'intégrisme religieux qui, dans toutes les religions, s'attaque à la notion même de représentation. Et puisque Conti s'attaque avant tout à la comédie, la comédie nourrira cette insomnie."

G.D.

La jeune première

Texte de Jean-Pierre Dopagne, publié aux éditions Lansman
Mise en scène : Benoît Nguyen tat
Avec : Stéphanie Sphyras et Cécile Ghrenassia
Composition musicale : Vincent Lendower
Mouvement scénique : Laurence Pagès
Scénographie : Sylvie Lardet
Diffusion artistique : Aurélie Letellier
Lumières : Jérome Allart

© Droits réservés

Marie fait ses premiers pas de professeur. Elle croit en un enseignement porteur de changement, d'espoir et se retrouve projetée dans un système scolaire malade et résigné. Sa classe est difficile, ses élèves sont face à des besoins, des pulsions, des cris, que ni elle, ni l'école ne peuvent résoudre. Elle n'est en rien préparée à ce qui l'attend...

Solos et duos de danse

Cycle de rencontres autour de la danse à travers des petites formes présentées par de jeunes artistes et des chorégraphes confirmés.

© Droits réservés

• Fuga

Danse : Chia Yin Ling
Danse : Jean Philippe Costes
Violon alto : Cyprien Busolini
Violoncelle : Hugues Vincent

Deux danseurs et deux musiciens composent le quatuor Fuga. Ensemble, ils écrivent, ils jouent, ils chorégraphient l'instant présent. Pas de trame, pas de scénario pré-établi, mais plutôt des réflexes d'improvisateurs, une habitude de travailler ensemble et un goût partagé pour l'invention, la surprise, la prise de risque... Une fugue à quatre voix sans cesse ré écrite.

• Hiervé la Urbe - Danse et Graffiti

Direction et interprétation : Roberto Vidal
Interprète : Arantxa Martinez
Graffiti-artist : Klex
Vidéo : avec la collaboration de B.A.L.L.

«Un graffeur qui graffe, deux danseurs qui dansent, deux danseurs qui graffent avec leurs corps, un graffeur graffant fait gaffe…» Situé entre la danse et le graff, ce spectacle utilise la danse comme vecteur à travers lequel se tissent les actions. La danse compose, utilise l'espace, et cherche à retranscrire les techniques du graff et du tag en une danse presque urbaine.

Rencontre avec Madeleine Lytton

© Droits réservés

Madeleine Lytton raconte son siècle de danse. Formée par Lisa Duncan, puis par Elsa Brunneleschi, élève de Cecchetti, elle se perfectionne dans les danses de caractère russes et espagnoles. Dès 1941, engagée volontaire, elle se produit à Londres pour soutenir le moral des troupes. Elle garde des souvenirs impérissables de ses Solos dans de nombreux festivals internationaux : Delphes, Rhodes, New York… Mène une recherche approfondie sur les danses sacrées médiévales, qu'elle danse dans les églises et cathédrales d'Europe. Parallèlement à son travail de scène, elle dirige sa propre école à Paris. Artiste atypique, Madeleine Lytton nous fera partager, à travers de nombreux documents vidéos, sa passion de la danse.

Poésies d'ici et d'ailleurs

Dans le cadre du Printemps des poètes sur le thème "En rire(s)".

© Roger Brachet

À la rencontre d'auteurs du monde entier, passants, habitants du quartier, participants aux ateliers du Local, de l'action culturelle (collégiens, lycéens d'un lycée d'enseignement technique, adultes en alphabétisation...) comédiens et auteurs venez tous ensemble partager le plaisir de la lecture à haute voix, venez, entendre des poésies d'ici, d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui. C'est la participation de chacun et l'écoute de tous qui donne la force à cette manifestation.

Le Ball.Trap est un sport convivial

Un spectacle de L'Institut Bancal
Mise en scène : Gaël Gittard
Jeu et manipulation : Callum Hickey, Mélanie Leduc, Gaël Gittard
Musique : Chantal Morte
Lumières : Cécile Faille
Œil intérieur : Félix Fujikkkoon
Œil extérieur : Cécile Vernet
Production : Institut Bancal, La Métive, La Cohue, L'Embobineuse

© Michel Laurent

Une épopée loufoque pour un spectacle transdisciplinaire haut en couleurs mélangeant marionnettes, tragédie à la Grecque, acteurs transformistes, animaux ressuscités et diapositives difractées. L'ensemble accompagné par le rock minimaliste et délicat du groupe Chantal Morte.

Monsieur... Sophie germain femme de science

De Norbert Aboudarham
Avec Claire Vidoni et Christophe Pinon
Mise en scène de l'auteur

© Droits réservés

Sophie Germain est parisienne. Elle a 13 ans en 1789, c'est une femme au destin d'exception. Les grands scientifiques de son temps lui refusent, en tant que femme, l'entrée à l'école Polytechnique. Obstinée, tenace, Sophie Germain se travestit en homme et, sous le nom de M. Le Blanc, devient une des grandes scientifiques et philosophe de son temps. Du bout d'un "trou noir", surgit sur le plateau l'auteur de la pièce, perdu dans la Révolution Française. S'invite - en plus - Archimède du fond de sa baignoire ! La cohabitation de ces trois époques est la source d'un espace-temps étonnant ludique et tragique, comme on le connaît déjà chez Norbert Aboudarham- qui choisit "Le Local" pour présenter en avant-première « Monsieur Sophie Germain », son dernier texte...

Il était une fois mais pas deux...

Cabaret - Textes et chansons : Brigitte Fontaine
Avec Sylvie Gravagna et Fabrice Vieira
Conception et mise en scène : Michel Cochet
Création musicale : Fabrice Vieira
Régie : Jaime Chao

© Droits réservés

« Si j'ai un nez, si j'ai deux pieds
Comme si j'étais un être humain
C'est pour ne pas désorienter... »

Entre textes et chansons, l'oeuvre d'une poétesse irréductible, lucide et irrationnelle, éblouie par la beauté du monde et inadaptée aux lois des humains. Un regard sur notre époque toujours aussi fort et joyeux.

Zazie dans le métro

D'après le roman de Raymond Queneau
Compagnie Dominique Houdart, Jeanne Heuclin
Marionnettes de Patrick Grey
Avec Jeanne Heuclin (Marguerite Duras, la veuve Mouaque et voix de Zazie) et Dominique Houdart (Raymond Queneau, Tonton Gabriel, Trouscaillon, Gridoux, un passant)

© Droits résevrvés

50 ans après l'interview de Raymond Queneau par Marguerite Duras pour le journal l'Express, Dominique Houdart et Jeanne Heuclin reprennent l'adaptation théâtrale de Evelyne Levasseur librement inspirée de cette rencontre entre les deux écrivains. Marguerite Duras, jouée par Jeanne Heuclin, rencontre Raymond Queneau, interprété par Dominique Houdart, et l'interroge sur la sortie de son roman Zazie dans le métro. Zazie se glisse dans la conversation, marionnette multiple, impertinente, et entraîne le spectacle du temps de l'interview au temps du roman.

La géométrie des silences

Avec : Marc Buléon
Ecriture : issue de collectages menées auprès de personnes autistes et de leurs familles
Regard extérieur : Gilles Bizouerne
Lumières : Daniel Philippe

© Droits réservés

Récit nourri du travail que je mène depuis cinq ans auprès de huit conteurs-musiciens autistes adultes et de collectages effectués dans leurs familles. La vie de l'un d'entre eux, de sa naissance à aujourd'hui, et son passage de la non parole à une forme de parole, complètement éclatée certes mais pleinement assumée, constitue l'ossature de ce récit.

Solos et duos de danse

• Médée

Spectacle de danse-théâtre-vidéo.
Chorégraphie et mise en scène : Patricia Novoa
Textes : Victor Cecareli
Scénographie : Nicolas Queinec

© Droits réservés

Médée est un personnage mythique, une femme qui représente la complexité humaine. Peu de héros de la mythologie offrent autant de facettes. Médée, c'est aussi l'histoire d'une rencontre de deux mondes différents : le colonisé et le colonisateur, une histoire d'amour qui se mêle à l'histoire de pouvoir. Une Escapade sauvage et lyrique sur le continent de toutes les âmes, de toutes les cultures et de l'étrange étranger. !

Chantiers en cours

Présentation de petites formes théâtrales à La maison des métallos dans le cadre de l'action Droit de Cité. Dans des écoles élémentaires de Belleville, des comédiens et des auteurs de l'association Ombre en Lumière mènent sur le temps scolaire une approche sensible du théâtre pour des enfants de huit à dix ans, en partenariat avec les enseignants.

• Trompe l'œil

de Gérald Stehr Classe de CM1 de Agnes Dakskobler, école de la rue Pihet.
Mise en scène : Gabriel Debray

• Mon œil

de Gérald Stehr Classes de CM1 et CM2 de Marie-Hélène Cadoux, de l'école rue des Trois Bornes.
Mise en scène : Véronique Chiloux

Lire et jouer

Paroles d'auteurs, fragments, textes divers sur les regards portés sur soi et les autres, interprétés par les participants de l'atelier Lire et Jouer, animé par Gabriel Debray.

Les tribulations d'Orphée

Pièce de Claude Weill Interprétée par les participants de l'atelier Théâtre contemporain, mise en scène de Gabriel Debray. Affabulation comique, caustique, cosmique et cosmétique.

Orphée:

" ...l'enfer n'est pas ce que l'on dit...
il manque d'imagination
c'est une scène où se joue et se rejoue sans cesse
interminablement terriblement le seul grotesque de la vie..."